Historique du nom: Sapaliacus (1020, Dom Housseau, t. II, n° 308), Sapaliaco, Sapalleyo, Sapaille (XIIe, XIIIe siècle, Dom Housseau), Sapaillé (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Tours), Le Grand Sapaillé (XVIIIe siècle, Titre de propriété), Sapaillé (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Grand Sapaillé (1791, Archives 37, 1Q623, Biens nationaux), Grand Sapaillet (1811, Cadastre de Saint-Symphorien), Le Grand Sapaillet (1820, Carte de l'état-major), Le Grand Sapaillé ou Saint Paillé (1861, acte Scoumanne/Tours), Le Grand Sapaillé (1862, acte Scoumanne/Tours), Grand Sapaillet (1968, Cadastre), Sapaillet (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du château de Tours. Vers 1020, Geoffroy, vicomte de Châteaudun, donna Le Grand Sapaillet à l'abbaye de Marmoutier. Quelques années après, le vicomte Hugues, fils de Geoffroy, confirma la donation faite par son père et reçut, pour cette confirmation, 2 onces d'or. Dans le même temps, un chevalier, nommé Eudes le Rouge, renonça aux prétentions qu'il avait élevées sur cette terre. Plus tard, André, dit Arribat, un des vassaux de Geoffroy, comte de Touraine, transigea avec les religieux de Marmoutier au sujet de déprédations qu'il avait commises sur les terres de Sapaillet. Le Grand Sapaillet, vendu comme bien national le 27 avril 1791, fut adjugé à Jean-Baptiste Guizol pour 45.500 livres.
Près du Grand Sapaillet, vers le Sud, se trouvait Le Petit Sapaillet. En 1271, ce domaine fut vendu à l'abbaye de Marmoutier par Geoffroy de Phellion, chevalier. Dans le même lieu, se trouvait une métairie, appelée aussi Sapaillet, qui appartenait, en 1701, à Christophe Taschereau.
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