Historique du nom: La Tour Ysoré (1488, Archives 37, G77), La Tour Ysoré (1586, Bibliothèque nationale, Clairambault), La Tour Ysoré (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), La Tour Isoré (1751, Archives 37, G, Chapitre de Tours, aveu), La Tour Isoré (1770, Archives 37, E94, Cartulaire de l’archevêché de Tours, Aveu), La Tour Isoré (1773, acte Delaporte/Tours), La Tour Isoré (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Tour Isoré (1789, Archives 37, G174), La Tour Isoré (1791, Archives 37, 1Q302, Biens nationaux), La Tour d’Isoré (1819, Cadastre), La Tour d'Isoré (1820, Carte de l'état-major), La Tour d’Isoré (1952, Cadastre), La Tour d'Isoré (2014, Carte IGN).
Au XVIe siècle, ce fief, ayant droit de moyenne et basse justice, relevait de l'archevêque de Tours et, au XVIIIe, de Sennevières. Le propriétaire de ce domaine devait 15 jours de garde au château de Montbazon. En 1380, La Tour-Isoré appartenait à Jean Isoré, chevalier, qui rendit aveu le 3 septembre 1386; en 1432, à Antoine Guenand, du chef de Marie Isoré, sa femme; en 1450, à Jean Isoré.
Par acte du 17 mai 1454, Jean Isoré et Isabeau Bataillée, sa mère, constituèrent au profit de la chapelle dite de la Messe-des-Paresseux, fondée dans l'église de Tours, une rente de 16 lives qu'ils assignèrent sur leur domaine de la Tour-Isoré.
Le 20 mai 1488, Jean Isoré et sa femme vendirent cette terre au Chapitre de Tours. Le 14 juin 1751, ce Chapitre rendit aveu pour la terre de La Tour-Isoré. Le 15 avril 1791, le domaine de La Tour-Isoré, vendu comme bien national, fut adjugé à Pierre d'Hervaut, pour 400.000 livres.
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