Tours - Beau-Séjour

Historique du nom: Beauséjour (1796, acte Petit le jeune/Tours), Beauséjour (1813, Cadastre de Saint-Symphorien), Beau-Séjour (2014, Carte IGN).
En 1775, ce domaine appartenait à M. de Courcerié. A l'époque de la Révolution, Bonne-Dorothée de Menou en était propriétaire. Fille de René de Menou, seigneur de La Roche-d'Alès à Marray, elle s'était mariée, par contrat signé à Vendôme le 9 octobre 1750, avec René-Luc-Albert Paris de Rougemont, et la bénédiction leur fut donnée en la chapelle de La Roche-d'Alès. Elle était veuve et sans enfants lorsqu'elle y mourut le 11 septembre 1795. Les héritiers de la ligne paternelle, cinq membres de la famille de Menou, recueillirent le second lot composé de Beauséjour, estimé à 12.500 livres, et de six métairies. Il s'agissait de René-Louis-Charles et Philippe-François de Menou à Boussay, Jacques-François, général de division au service de la République, Élisabeth et son mari Armand Dujon, Agathe, veuve de Guillaume-Louis Brogli.
Chacun d'entre eux, par contrat séparé au cours de l'an VIII et le dernier le 23 avril 1801, vendit le cinquième lui appartenant dans le domaine de Beauséjour à Pierre-Martin Froger, juge au tribunal civil de Tours, et Marie Moreau, sa femme, dont les descendants vont en garder la propriété jusqu'en 1881. Le 1er juillet, leur petit-fils, Georges-Armand Froger, vendit Beauséjour à Louise-Coralie Martineau, veuve de Charles-Maurice Archedeacon, demeurant au château de Beaumarchais, à Autrèche. Le 28 mai 1896, elle fit donation de ses biens, et sa fille Marie-Louise, épouse d’Édouard-Étienne Boulay, recueillit Beauséjour. Elle décéda le 4 avril 1924, et le règlement de succession en donna la possession à Jane-Coraly Boulay le 26 septembre 1924. Celle-ci se maria à Pierre Cochin qui, d'une première union, avait trois filles. C'est à l'une d'elles, Marie-Élisabeth, femme de Guy-Louis le Couteulx de Caumont, général de division, que son père fit donation le 29 décembre 1937. Elle devait le vendre le 4 octobre 1957.
Il y avait une chapelle dans laquelle on célébrait la messe en 1787.

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