Historique du nom: La
Roche Courtallais (1508, acte), La Roche d’Alais (1639, Rôle des fiefs de
Touraine, rôle de Saint-Christophe), La Roche d’Alais ou La Roche Menou
(XVIIIe siècle, Archives 37, E104), La Rochemenou (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La
Rochemenou (1796, acte Petit le jeune/Tours), La Roche (1820, Carte de l'état-major), La Roche Menou (1834, Cadastre), La Roche d’Alés
(1934, Cadastre), Château de la Roche d'Alès (2013, Carte IGN).
En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 15 livres. Son plus ancien propriétaire connu, Guyot de Courtallais décéda avant 1462. Le 2 décembre 1508, Catherine Courtallais et son mari, Guillaume Lepelletier, vendirent La Roche Courtallais à François d'Allès (ou d'Alais), chevalier, premier médecin du roi, qui
épousa Martine Le Gautier. De ce mariage naquit une fille, Martine,
mariée à Martin Fumée, l'un des fils d'Adam Fumée, second du nom, seigneur de Saint-Quentin et de Genillé. Martin Fumée, écuyer, maître des
requêtes, seigneur de La Roche d'Alais, du chef de sa femme, eut onze enfants: Adam, seigneur des Roches-Saint-Quentin, maître des requêtes,
décédé le 17 octobre 1574; Antoine, seigneur de Blandé, mort en 1587;
François, juge au présidial de Poitiers; Nicolas, évêque de Beauvais,
décédé le 3 mars 1592; François, Pierre et Jacques, morts jeunes;
Claude, conseiller au parlement de Paris; Martin, qui suit; Marie et
Françoise.
Martin Fumée, seigneur de La
Roche-d'Alais et de Genillé, gentilhomme de la chambre du duc d'Anjou, épousa, le 15 juin 1573, Marie Louet, fille de Clément Louet, maître des requêtes,
et de Marguerite Querlavoine. Marie Louet, dame de la Roche-d'Alais,
épousa, en secondes noces, vers 1605, Jehan de Ronsard, chevalier,
seigneur de La Possonnière, petit neveu du poète. Après sa mort, La Roche-d'Alais passa à sa
fille, Madeleine Fumée, mariée, le 21 juin 1591, à Jean de Menou, capitaine du château d'Angles, mais mourut en lui laissant un fils René de Menou qui fut seigneur de La Roche-d'Alais. Le 18 juin 1618, René de Menou,
chevalier, seigneur de Boussay, baron de Courgain, gentilhomme ordinaire
de la chambre du roi et maître des eaux et forêts du comté de Loches, épousa sa cousine issue de germain, Madeleine Fumée. De ce premier mariage naquirent 19 enfants, entre autres, Jacques, tué au siège de
Gravelines à l'âge de 17 ans; René, chevalier de Malte, commandeur de La Guerche; Pierre, lieutenant de vaisseau et François, seigneur de La
Roche-d'Alais.
François de Menou, chevalier, seigneur
de La Roche-d'Alais, épousa, en 1668, Marie Adriansin, fille unique de René
Adriansin, écuyer, seigneur de Céphou et des Fourneaux. De ce
mariage naquirent neuf enfants: René, qui suit; Louis, officier de marine; Charles,
chanoine de l'église de Tours; Jean, mort jeune; Alexandre, major du
régiment de La Fère et chevalier de saint Louis, et 4 filles,
religieuses.
René de Menou, chevalier, seigneur de La
Roche-d'Alais, lieutenant d'artillerie (1740) eut plusieurs enfants de
son mariage avec N. Diécaut d'Aigremont, entre autres, Bonne-Dorothée,
dame de La Roche-d'Alais, qui épousa René-Luc-Albert Paris de
Rougemont, capitaine au régiment de la Marche. Le contrat de mariage avait été signé à Vendôme le 9 octobre 1750. Bonne-Dorothée, devenue veuve, mourut sans enfants à La Roche le 11 septembre 1795, ayant fait de nombreux legs par son testament rédigé trois jours plus tôt.
Le 19 novembre 1796, on effectua le règlement de la succession entre deux groupes d'héritiers. Il s'agissait, d'une part, de cinq membre de la famille de Menou: René-Louis-Charles et François-Denis à Boussay, Jacques-François à Parie, Élisabeth femme d'Armand-Gabriel Dujon à Seuilly et Agathe- Émilie, veuve de Louis de Brogli, et, d'autre part, de Marie Adriansin de Cazan, veuve d'Adrien Roze.
Cette dernière se vit attribuer le premier lot comprenant notamment La Roche-d'Alais, avec sept métairies et le moulin de Ballage. Le 29 mai 1805, elle revendit sa part à Gatien-François Pays, demeurant à Poncé (Sarthe), qui décéda en 1837.
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