Saint-Quentin-sur-Indrois - Les Roches

Ce domaine a porté les noms de: Rupes Sancti Prejecti (XIIe siècle), La Roche Saint Quentin (1439, lettres patentes de Charles VII), Les Roches Sainct Quentin (1492, 1487, 1508), Les Roches Saint Quentin (1552, 1560), Les Roches (1574), Château des Roches (1827, 1935, cadastre).
Ce fief et châtellenie relevait du château de Loches à foi et hommage lige. Au XIVe siècle, ce domaine appartenait à la famille de Maillé. En 1449, il était passé aux mains de Jean du Puy qui obtint du roi Charles VII l'autorisation de fortifier son château.
Par acte du 3 janvier 1488, Jacques d'Epinay, chevalier, seigneur de Segré, conseiller et chambellan du roi, grand maître d'hôtel de la reine, et Jeanne Courraudon, sa femme, vendirent Les Roches-Saint-Quentin à Pierre Morin, marchand à Amboise.
Le 1er février 1488, Pierre Morin céda le même domaine à Adam Fumée et à Thomine Ruzé, son épouse, veuve de Jean Burdelot et fille de Jean Ruzé, seigneur de Beaulieu.
Adam Fumée mourut en novembre 1494. En premières noces, il avait épousé Jeanne Pellorde, dont il eut plusieurs enfants, entre autres, Adam, dont on parlera plus loin; Hardoin, abbé de Beaulieu; Jeanne, mariée le 17 juillet 1493, à Pierre Bonnin, écuyer, seigneur de Nourion et du Corpoy, procureur général au Grand-Conseil.
De son second mariage avec Thomine Ruzé, Adam Fumée eut: Louis, mort sans postérité; Jean, chanoine de Saint-Martin de Tours; Antoine qui fut seigneur des Roches-Saint-Quentin.
Après la mort d'Antoine Fumée, la terre des Roches-Saint-Quentin passa aux mains d'Adam Fumée, conseiller au Parlement de Paris et maître des requêtes.
En 1515, Adam Fumée obtint l'érection des Roches-Saint-Quentin en châtellenie, avec union de la terre de Genillé.
En 1536, Adam Fumée obtint du roi François 1er l'établissement, aux Roches-Saint-Quentin, d'un marché et de 2 nouvelles foires.
De son mariage avec Catherine Burdelot, Adam Fumée eut plusieurs enfants, entre autres, Antoine, qui suit; Martin, dont on parlera plus loin; Louis, notaire et secrétaire du roi, conseiller au Parlement de Paris, décédé le 23 août 1532.
Antoine Fumée, seigneur des Roches-Saint-Quentin et de Genillé, conseiller au Parlement de Paris, puis président au Parlement de Bretagne, épousa Françoise du Fau, fille de Hardouin du Fau et d'Antoinette de Menou, et eut plusieurs enfants, entre autres, Adam, seigneur de la Grassière, et Louis, seigneur des Bourdelles.
Martin Fumée, frère du précédent, maîtres des requêtes, seigneur des Roches-Saint-Quentin, mourut en 1562, laissant plusieurs enfants, entre autres, Antoine, qui suit, et Nicolas, évêque de Beauvais, pair de France, mort le 3 mars 1592 et inhumé aux Roches-Saint-Quentin.
Antoine Fumée, seigneur des Roches-Saint-Quentin et de Blandé, conseiller du roi et son ambassadeur près l'empereur Charles V, maître des requêtes, par lettres du 4 octobre 1574, mourut en 1583. De son mariage avec Claude de Riants, fille de Denis de Riants, seigneur de Villeray, et de Gabrielle Sapin, il eut: Martin, qui suit; Guy, seigneur de La Roche-Auberin; Louis, chevalier de Malte; Claude, femme de Jean de la Palu, seigneur de La Violaie, au Perche; Madeleine, mariée à Edmond Chateignier, seigneur d'Adonville; Gabrielle et Louise, religieuses.
Martin Fumée, seigneur des Roches-Saint-Quentin, maître des requêtes, par lettres du 18 février 1592, épousa le 20 juin 1588, Madeleine de Crevant, fille de Louis de Crevant, seigneur de Cingé, et de Jacquette de Reilhac. De ce mariage naquirent: Louis, qui suit; François, dont on parlera plus loin; Martin, chevalier de Malte; François, seigneur de Belon, gentilhomme de la reine Marie de Médicis; Jacqueline, religieuse; Marie, femme de René de Montbel, seigneur d'Yzeures et de Champeron; Madeleine, mariée à René de Menou, seigneur de Genillé.
Louis Fumée, seigneur des Roches-Saint-Quentin et de la Touche, aumônier du roi, rendit hommage au roi le 11 août 1617. Il mourut vers 1620. Ses biens passèrent à François, son frère.
François Fumée, seigneur des Roches-Saint-Quentin, maître de camp d'un régiment de cavalerie, mourut en 1638. Il avait épousé Charlotte de Vernou, fille de Louis de Vernou, seigneur de La Rivière-Bonneuil, et de Louise de Marans. De ce mariage naquirent: Jean-François-Armand, qui suit; Angélique-Thérèse, religieuse à Sainte-Marie de Montargis. Charlotte de Vernou épousa, en secondes noces, Louis de Crussol, fils d'Emmanuel de Crussol, duc d'Uzès, pair de France, et de Claude d'Ebrard.
Jean-François-Armand Fumée, seigneur des Roches-Saint-Quentin, abbé de Conques, de Figeac et de Saint-Genouph, mourut le 30 janvier 1712, âgé de 82 ans.
Les terres des Roches-Saint-Quentin et de La Touche passèrent à Charles de Menou, doyen de l'église de Saint-Aignan, vicaire-général de Pamiers, fils de Louis de Menou, seigneur de Genillé, et de Catherine Perrot.
René-Charles de Menou, seigneur de Genillé, brigadier des armées du roi, eut la terre des Roches-Saint-Quentin après la mort de Charles de Menou. Il mourut à Boussay le 13 décembre 1744, laissant de son mariage avec Louise Leaud de Lignières, une fille, Louise-Marie-Charlotte, qui épousa, le 3 janvier 1746, René-François de Menou, son cousin.
René-François de Menou, seigneur des Roches-Saint-Quentin, maréchal de camp, gouverneur de la citadelle d'Arras, mourut le 30 septembre 1765. Il eut plusieurs enfants, entre autres, Jacques-François, mort le 11 août 1810, et René-Louis-Charles, seigneur des Roches-Saint-Quentin et de Boussay, décédé le 29 janvier 1822.

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