Historique du nom: La Petite Gourronnière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), La Gouronniere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Goronnière (1820, Carte de l'état-major), La Goronnière (1826, Cadastre A3), La Goronnière (1830, Ordonnance royale, Archives nationales), La Goronnière (1969, Cadastre ZC), La Goronnière (2014, Carte IGN).
En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 54 livres. Il a fait partie de la commune de Pussigny et fut réunie à celle d'Antogny par ordonnance royale du 29 septembre 1830.
Au XVe siècle, Étienne Gouron en était le seigneur. Il aurait eu au moins deux enfants: Mathurin qui dota sa sœur Catherine de la terre de La Goronnière au moment de son mariage en 1454. Celle-ci épousa, le 25 mars de cette année, Bertrand de Gréaulme qui, descendant d'une famille d’Écosse, entra comme archer dans la garde de Charles VII et devint lieutenant de Jean de la Rochelle, commandant du château de Marmande. François de Gréaulmen seigneur de la Goronière, fut nommé capitaine de cette forteresse le 3 février 1544. L'apanage de la famille de Gréaulme, jusqu'au XVIIIe siècle, fut constitué par La Gouronnière, le Haut et Bas-Fleuré, Pessay et le Mur du Val. Ils furent remplacés par les De la Chesnaye. Louis Pierre de la Chesnaye était seigneur de La Gouronnière et de Psay, paroisse de Pussigny, où son fils Louis Charles naquit le 12 juin 1735.
En 1933, une jarre fut déterrée à près de cet endroit. Elle contenait 48 kg de monnaies bien conservées. Il s'agissait de pièces en bronze frappées entre 260 et 290.
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