Truyes - Saint-Blaise

Historique du nom: Saint Blaise (1765, Carte de Cassini), Saint Blaise (1820, Carte de l'état-major), Saint Blaise (1823, 1934, Cadastre D1+E2), Saint-Blaise (2014, Carte IGN).
Cette chapelle figure sur le registre de visites de 1776 avec cette mention: Chapelle publique de Saint-Blaise en bon état, excepté quelques réparations à la toiture. En 1787, on la dit seulement en bon état.
Le 4 septembre 1791, la chapelle fut mise en vente comme bien national et adjugée, le 23 septembre, à Joseph Petit, chirurgien, et Louis Aubry, marchand. Elle fut alors scindée en deux parties: celle de l'Est attribuée à Joseph Petit, celle de l'Ouest resta à Louis Aubry.
Ce dernier décéda à Esvres, le 9 janvier 1796, et ce fut son épouse, Marie Anne Deplaix, qui en hérita. Elle se remaria à Pierre Mabilleau, alors gendarme, à Cormery. Tous deux rachetèrent sa part à Joseph Petit, le 4 mars 1798. Le 25 février 1814, ils revendirent une chambre basse à cheminée, cellier..., le tout faisant partie de la chapelle Saint-Blaise, et séparée du surplus d'icelle par un mur de refend au couchant qui demeurera commun aux parties. L'acquéreur, Sylvain Girard, était dit voiturier par terre. Par la suite, cette partie du bâtiment passa en 1952 à la famille Blancheton, en 1931, au ménage Roullet et fut vendu en 1947.
Quant à la partie bordant la route, elle était encore, à l'établissement du cadastre de 1823, à Pierre Mabilleau dont l'épouse mourut à Courçay, le 18 mai 1825. Sa fille issue du premier mariage, Anne Louise Aubry, femme de Jacques Moreau, recueillit dans sa part d'héritage, le 30 juin 1825, le bâtiment appelé la chapelle Saint-Blaise. Ses descendants en gardèrent la possession jusqu'en 1911 où, le 30 novembre, la communauté Crespin-Hervé en fit l'acquisition. Ils revendirent, le 9 août 1919, à Jean Chrétien dont l'un des petits-fils, Émile Chrétien, en devint seul propriétaire en 1981.
M. Avenet, maire de Truyes, proposa l'acquisition de la chapelle à son conseil municipal. Celui-ci adopta le projet le 28 août 1982. Un arrêté préfectoral le déclara d'utilité publique le 21 octobre, et l'acte fut signé, le 23 décembre, par M. Avenet, agissant en tant que maire.

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