Historique du nom: Le Grand Préau (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Grand Préau (1820, Carte de l'état-major), Le Grand Préau (1823, 1933, Cadastre), Le Pérau (2014, Carte IGN).
Ce domaine a appartenu à Claude Sain de Boislecomte, seigneur d'Esvres, des Arpentis, de La Baudellière, de La Tardivière et de La Roche-Farou. De son mariage avec Françoise-Marie Pellegrin de l’Étang, il avait eu cinq enfants. Après son décès à Tours, en novembre 1792, un partage de ses biens eut lieu, le 30 novembre 1795, en conséquence de la loi du 20 avril 1795: un des enfants étant émigré, André-Christophe-Martin, qui avait épousé la nièce de François Daën, eut pour sa part Le Préau, avec d'autres immeubles. Décédé à Tours le 17 mars 1850, il laissait deux enfants dont un fils, Ernest-André-Olivier, ancien ambassadeur de France aux États-Unis d'Amérique et chef d'escadron d'état-major en retraite. Celui-ci, héritier par moitié de ses parents, reçut Le Préau lors de la liquidation de la communauté, le 29 juin 1851. Il avait épousé, en secondes noces, une veuve, Mme Mariani, née Marthe Etchevary, qui avait une fille, Marie-Marthe-Charlotte Mariani, dont il fut le co-tuteur. Au moment de son mariage avec M. Soulange Bodin, consul de France à Naples, il lui constitua en dot, par contrat du 10 juin 1854, la ferme du Grand-Préau, d'une superficie de 66 hectares 66 ares 8 centiares, s'étendant sur les communes de Cigogné, Reignac et Azay-sur-Indre. Les 14 et 16 avril 1859, elle vendit la propriété, pour 34.700 francs, à une association formé par Julien Bienvenu, propriétaire à Sainte-Maure, et MM. Venault et Jacques Rancher. Après une nouvelle mutation, Le Préau fut encore vendu en 1879.
Pendant la dernière guerre, la ligne de démarcation passait entre La Marquetterie, où était le poste allemand, et Le Préau, où logeait le poste français.
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