Historique du nom: La Fosse Morin (1825, Cadastre), La Fosse Morin (1871, Archives 37, 3Q, Hypothèques de
Tours), La Fosse Morin (1935, Cadastre). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.
Dans la première moitié du XVIIIe siècle, ce domaine appartenait à Pierre Billard et Marie Michelet, sa femme. Les héritiers de cette dernière demandèrent la licitation des biens et, le 18 septembre 1750, La Fosse-Morin fut adjugée à Madeleine Tourtay.
Veuve d'un premier mariage avec François Legastre contracté le 3 juillet 1708, elle l'était aussi d'un second avec François Métivier, épousé le 1er décembre 1722. Du premier, elle avait une fille, Jeanne Legastre, qui s'était unie à Jacob Moreau le 19 décembre 1746. Ce sont ces derniers qui prirent possession de La Fosse-Morin.
Le partage de leurs biens effectué le 9 mars 1797 donna la plus grande partie de La Fosse-Morin à leur petite fille Thérèse Moreau, car le fils aîné, Stanislas, conserva le bâtiment situé à l'Est. Mais Thérèse Moreau mourut peu de temps après et sa mère, qui hérita de sa part, rendit l'immeuble, le 19 juin 1804, Robert Legendre, fabricant de perles à Paris.
La fille de ce dernier, Marie-Adrienne Legendre, épouse de Jean-Baptiste Archevêque, n'ayant pas eu d'enfant, fit donation, le 24 août 1859, à son beau-frère Auguste-Frédéric Archevêque pour les trois quarts, le reste allant à sa belle-sœur Mme Cartier. Finalement, une nièce, Mme Théoleyre, en rachetant les parts, se retrouva seule propriétaire de La Fosse-Morin et se livra, par la suite, à un lotissement de la propriété en vendant diverses portions des bâtiments le 12 mai 1868, puis le 30 avril 1869. Enfin, le 25 août 1871, elle céda à Benjamin-Antoine Chollet, notaire, la maison de maître de La Fosse-Morin occupée en grande partie par l'acquéreur. Il devait y mourir en 1891, ce qui entraîna la vente de l'édifice à son successeur, le 14 juin 1894, Me Georges-Pierre-Léon Bled dont les descendants ont gardé la propriété jusqu'en 1986.
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