Historique du nom: Bresche
(1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Saint Christophe), La Cour de Breche (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Lacour
(1810, Cadastre), La Caux (1820, Carte de l'état-major), La Cour (1936, Cadastre), La Cour (2014, Carte IGN).
Ce fief appartint à l'archevêque de Tours (au XIIIe siècle) et à la famille de Bueil (au XVIe). Vers 1600, il était la possession de Charles de la Rivière. Par la suite, du mariage de Nicolas de la Rivière avec Marie de Broc naquirent plusieurs enfants dont Élisabeth, née le 2 février 1652 et baptisée le 7 novembre 1655 à Couesmes, et un fils prénommé lui aussi Charles. Ce dernier épousa, dans la chapelle du château de La Roche-Racan, le 26 novembre 1658, Françoise de Bueil, fille d'Honorat de Bueil, chevalier des ordres du roi, seigneur de Racan, et de Madeleine du Bois. Ils eurent un fils, Honorat, le 22 novembre 1660, dont la marraine fut Madeleine du Bois, suivi d'une fille, le 20 août 1661, Françoise, baptisée par le curé de Notre-Dame de Couesmes et dont le parrain fut le grand-père, le poète Racan. Le 8 janvier 1670, deux cloches furent bénites à Saint-Paterne. La plus grosse fut dénommée Saint Pater par Julien Milon, prévôt d'Oé, et par Françoise de Bueil, épouse de Charles de la Rivière, chevalier, seigneur de Brèche et autres terres, et y demeurant. Le 22 novembre 1715, eut lieu à Brèches le mariage de Nicolas-Honorat de la Rivière, arrière-petit-fils du poète, avec Marie-Madeleine-Renée-Lucrèce de Belleville. En la même église, une fille née de cette union, Eulalie-Lucrèce de la Rivière, devint l'épouse, le 20 février 1759, de Nicolas-Hélion-Louis-Alexandre de Mailly, seigneur du Tilloy, la Cour de Broc.
Ce fief appartint à l'archevêque de Tours (au XIIIe siècle) et à la famille de Bueil (au XVIe). Vers 1600, il était la possession de Charles de la Rivière. Par la suite, du mariage de Nicolas de la Rivière avec Marie de Broc naquirent plusieurs enfants dont Élisabeth, née le 2 février 1652 et baptisée le 7 novembre 1655 à Couesmes, et un fils prénommé lui aussi Charles. Ce dernier épousa, dans la chapelle du château de La Roche-Racan, le 26 novembre 1658, Françoise de Bueil, fille d'Honorat de Bueil, chevalier des ordres du roi, seigneur de Racan, et de Madeleine du Bois. Ils eurent un fils, Honorat, le 22 novembre 1660, dont la marraine fut Madeleine du Bois, suivi d'une fille, le 20 août 1661, Françoise, baptisée par le curé de Notre-Dame de Couesmes et dont le parrain fut le grand-père, le poète Racan. Le 8 janvier 1670, deux cloches furent bénites à Saint-Paterne. La plus grosse fut dénommée Saint Pater par Julien Milon, prévôt d'Oé, et par Françoise de Bueil, épouse de Charles de la Rivière, chevalier, seigneur de Brèche et autres terres, et y demeurant. Le 22 novembre 1715, eut lieu à Brèches le mariage de Nicolas-Honorat de la Rivière, arrière-petit-fils du poète, avec Marie-Madeleine-Renée-Lucrèce de Belleville. En la même église, une fille née de cette union, Eulalie-Lucrèce de la Rivière, devint l'épouse, le 20 février 1759, de Nicolas-Hélion-Louis-Alexandre de Mailly, seigneur du Tilloy, la Cour de Broc.
Le 29 mai 1776, François-Sébastien-Pierre Belin de Langlotière est dit seigneur de Brèche, chevalier de Saint-Louis, pensionné du roi.
La Cour fut vendue pour 22.000 francs, le 27 février 1810, devant Me Bourgoin, notaire à Château-la-Vallière, par Angélique-Marie-Louise-Félicité-Perrine Belon et son mari Jacques-Marie-Étienne Dubois Descours, demeurant à La Flèche. L'acquéreur, Louis Hérault, était maître de forges à Château-la-Vallière où il mourut le 29 juin 1819. La Cour passa à l'une de ses filles, épouse d'Antoine-Jacques Godefroy, qui fut maire de Brèches durant plusieurs années à partir de 1825. Son fils Antoine mit en vente le domaine d'une superficie de plus de 100 hectares. Il fut adjugé pour 175.000 francs, le 11 mai 1854, à Victor-Marie Périers. Celui-ci décéda à La Cour le 24 juin 1866 ce qui entraîna une nouvelle vente le 8 mai 1868. L'Acquéreur était Gustave Baillardeau, négociant à Saint-Christophe.
Jadis, ce lieu fournissait encore en 1840 du minerai
aux forges de Château-la-Vallière. Il y existe un puits artésien qui fut découvert, par hasard, à une profondeur de 15 mètres.
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