Saint-Paterne-Racan - La Roche-Racan

Ce domaine a porté les noms de: La Roche au Maieur (XIVe, XVe, XVIe siècles); La Roche au Maieur (1639); La Rocheau Maire, La Roche de Bueil, La Roche Racan (XVIIe siècle); La Roche Racan (1711); La Roche Racan (1745); La Roche des Escotais (1755, Lettres Patentes d’érection en comté); Les Escotais ou la Roche (XVIIIe siècle, carte de Cassini); La Roche Racan (1834, 1937, cadastre).
Ce fief relevait de la prévôté d'Oé. Le 28 février 1711, Antoine-Pierre, seigneur de Bueil, rendit aveu pour ce fief. Par acte du 14 juillet 1751, passé entre Claude-Ignace-Joseph de Simiane, ancien évêque de Saint-Pol-des-Trois-Châteaux, et Michel-Roland des Escotais de Chantilly, la terre de la Roche fut affranchie à perpétuité de l'hommage qu'elle devait à la prévôté d'Oé. En janvier 1755, cette terre fut unie à celles d'Armilly, de Thoriau et du Plessis-Barbe, érigées en comté sous le nom de La Roche-des-Escotais en faveur de Michel-Roland des Escotais de Chantilly.
Le château fut reconstruit au XVIIIe siècle par le poète Racan. La bénédiction de la chapelle qui en dépendait eu lieu le 1er novembre 1636.
En 1405, le fief de la Roche appartenait à Hardouin de Fontaine. Il passa ensuite  à la famille de Bueil qui le posséda jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. En 1632, le poète Honorat de Bueil, baron de Racan, en était propriétaire. Il lui donna le nom de La Roche-Racan.
Par acte du 3 novembre 1745, Antoine de Bueil vendit La Roche-Racan à Michel-Roland des Escotais, et à sa femme, Geneviève Pineau de Viennay.
Louis-Jacques-Roland des Escotais, maître de camp au régiment d'Esterazy-hussards, marié le 23 juin 1771, à Marie-Louise-Françoise de Plas, dernier seigneur de La Roche, comparut, en 1789, à l'assemblée de la noblesse de Touraine.

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