Historique du nom: La Boussinière (1458, Aveu de Jean V de Bueil au duc d’Anjou), La Boussiniere (XVIIIe
siècle, Carte de Cassini), La Poussinière des Douves (1810, Cadastre), La Boussinière des Douves (1822 (acte
Chevalier/Saint-Christophe-sur-le-Nais), La Boussinière des Douves (1934, Cadastre), La Boussinière des Douves (2015, Carte IGN).
Ce domaine fut vendu, vers 1360, à maître
Jean Le Clerc par Jeanne de Maillé, épouse de Pierre de Larsay, seigneur
de Larsay en Touraine. Par la suite, il est cité en 1458 dans un aveu
rendu par Jean V de Bueil au duc d'Anjou. Parmi ses tenanciers, il
indique Jean de Breçay, chevalier, bailli de Gisors, marié à Jeanne de
Montigny.
Le 10 août 1723, Louis Froger, officier
de la maison du roi, bailli d'Ecommoy, est qualifié de seigneur de La
Boussinière-des-Douves. Il est marié à Marie-Anne Lecomte. Louis Froger
mourut le 15 janvier 1763. Sa sœur, Marie-Anne Froger de la Buchetière
hérita de La Boussinière. Elle était mariée à maître Jean-François
Lherbette, conseiller du roi, lieutenant général criminel à
Château-du-Loir.
Le 22 mai 1778, Jean-François Lherbette
loua La Boussinière à Jean Jarossay. Sa fille, Marie-Anne-Charlotte
Lherbette se maria à Jacques-Étienne Bourgault du Coudray (ce couple
avait acheté le 9 septembre 1772 la terre de Gênes à Saint-Christophe-sur-le-Nais).
Elle hérita sans doute de La Boussinière. Le 13 septembre 1822, un de
ses fils, Hercule Bourgault du Coudray, recueillit ce domaine qu'il
vendit le 11 octobre 1822, pour 250000 francs, à Jean-Baptiste Boureau
de la Guérinière père, vérificateur de l'enregistrement des domaines, et
à Jean-Baptiste Boureau fils, receveur de l'enregistrement à La
Chapelle-sur-Erdre.
Cette famille garda la propriété
jusqu'au 14 novembre 1874 quand Mme veuve Jean-Baptiste Boureau, avec sa
fille et son gendre Lucien-Wielfrid Chereil de la Rivière, cédèrent La
Boussinière à Gabriel-René de la Porte qui en fit sa résidence. Mais, il
décéda le 11 septembre 1875 à Blois. Ses héritiers le vendirent, le 24
mai 1876, à un ancien notaire, M. Auguste-Firmin Joret.
La propriété passa le 5 juin 1898 à M.
et Mme Joyeux-Desbordes, puis le 30 octobre 1919 à M. et Mme Besnard et
le 3 novembre 1925 à Louis-Amédée-Charles Goupil Chenu de Thet de
Mangon, maire de Levet (Cher) et son épouse Blanche-Marie-Magdaleine
Goupil de Bouillé. Ce dernier en fit donation à son fils le 13 novembre
1950 qui la vendit le 19 mars 1959.
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