Cet endroit a porté les noms de: La
Grande-Rabière (1511, 1621, Chapitre de Saint-Martin de Tours, prévôté de
la Varenne), La Grande-Rabière (1750, 1775, actes), La Rabière
(XVIIIe siècle, carte de Cassini), La Rabière (1732, 1784), La Rabière
(1823, 1966, cadastre).
Ce fief relevait de la prévôté
de La Varenne. En 1551, la Grande-Rabière appartenait à Pierre Thevenin,
contrôleur du grenier à sel de Tours, maire de Tours en 1511-1512. En
1621, Pierre Berneust, chanoine de l'église de Tours, le donna aux
minimes du Plessis, à la condition qu'il serait inhumé dans leur église.
En 1675, la Petite-Rabière appartenait à François Berneust. A la fin du
XVIIIe siècle, le château par Paul -Lépinne-Beaulieu, député du
Tiers-État de Touraine en mars 1789. Au XIXe siècle, se succédèrent,
entre autre, les famille Ray, Vinchon et Pinson. Au XXe siècle, le
domaine fut acheté par la ville de Joué.
Dans ce lieu, on trouvait une fontaine dont les eaux pétrifiaient les objets qui y étaient déposés.
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