Historique du nom: Le Perron (1629-1712, Archives 37, 82J123), Le Perron (1765, Carte de Cassini), La ferme du Perron (1811, acte Fourchault/Richelieu), Le Perron (1820, Carte de l'état-major), Le Perron (1836, 1958, Cadastre E2), Le Perron (2013, Carte IGN).
En 1543, cette ferme, dépendant du château de La Noblaye, appartenait à Jean de Chezelles, fils de Mathurin de Chezelles. Par la suite, elle fut la possession pendant plus de deux siècles et demi de la famille Sanglier. Jean-Jacques Sanglier, qui comparut par fondé de pouvoir à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine en 1789, laissa trois filles et un garçon qui vendirent, en novembre 1810, Le Perron, La Noblaye, Saumuret, Cachemouche, Le petit-Jable à Hippolyte Collineau, de Richelieu. Celui-ci les revendit, le 5 février 1811, à Augustin Mestayer, de La Rancheraie à Lièze. Ce dernier, avec sa femme, fit une donation partage à ses enfants, le 18 février 1830: Henri eut La Noblaye, Charles Louis Saumuret et Frédéric reçut la ferme du Perron. Mais quand celui-ci, avec son fils, racheta Saumuret aux
enfants de Charles Louis, le 19 novembre 1860, ils sont dits habitant le château du Perron. Il est possible que se soit après le partage de 1830, que Frédéric Mestayer agrandit les bâtiments du Perron pour lui donner l'aspect d'un château et construisit la chapelle (en 1839).
En 1921, les époux Blanchard-Martineau achetèrent La Noblaye, Le Perron et divers autres biens qui furent divisés en 1950 entre leurs trois enfants. Ce fut André Blanchard qui eut Le Perron.
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