Historique du nom: Villiers (1666, Archives 37, G869), Villiers (1683, Archives 37, G25), Villiers (1744, Archives 37, E39), Villiers (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Château de Villiers (1826, Cadastre), Villiers (1843, Ducloux/Paris), Villiers (1851, acte Robin/Tours), Château de Villiers (1937, Cadastre), Villiers (2014, Carte IGN).
En 1666, ce fief appartenait à François
Dubois, en, 1744, à la veuve de Trameau de Bellatour, en 1781, à
Jacques Lhomme de la Pinsonnière, écuyer.
Jacques Lhomme de la Pinsonnière, seigneur de Villiers et autres lieux, comparut en personne à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine en 1789. Aux termes de son testament, rédigé le 27 novembre 1811 à Amboise où il décéda le 5 février 1813, Jacques Lhomme de la Pinsonnière légua la nue-propriété de la terre de Villiers à son neveu, le comte Alexis de la Pinsonnière.
Né au château de Civray-en-Touraine, le 30 juin 1788, sous-lieutenant en 1811 au VIe Régiment de ligne, Alexis-Jacques-Louis-Marie Lhomme de la Pinsonnière fut fait prisonnier et emmené en Angleterre. Il ne revint en France qu'après la chute de l'Empire. Maire de Civray, le 14 août 1815, il assuma cette charge jusqu'en 1848. En 1830, il fut élu conseiller général de Bléré, puis député de Loches. Mais battu le 3 mars 1839 par Jules Taschereau, Louis-Philippe, en compensation, le fit pair de France le 7 mars et comte de la Pinsonnière. De son mariage avec Anne-Julie-Adèle Liebert, il eut au moins trois filles. Le 21 février 1843, en sa demeure parisienne, fut dressé le contrat de mariage de la cadette, Alexis-Eugénie, avec Jules-Marie-Étienne Carré d'Haudicourt de Tartigny. La future recevait en dot la terre de Villiers.
Le couple demeurant à Tartigny, canton de Breteuil (Oise) vendit, le 29 mai 1847, le château avec les fermes des Grand et Petit Villiers et des Noues à Liévin-Victor Houzel, docteur en droit à Hesdin (Pas-de-Calais). Il revendit Villiers, le 18 avril 1853, à Armand-Léonard-Félix, baron de Guichêne qui décéda à Paris le 18 juin 1859. Son unique héritière, épouse du comte de Saint-Gresse-Mérens, avec sa fille religieuse au Sacré-cœur, revendit le domaine, en 1885. Les deux acheteurs en détachèrent, le 13 juin 1887, pour 40.000 francs, le château. Le 19 novembre 1887, le nouveau châtelain, Jules Signol, complétait son acquisition par l'achat de la ferme pour 60.000 francs, reconstituant ainsi l'unité de Villiers, un moment détruite.
Après le décès de M. Signol, sa veuve vendit, le 3 avril 1905, pour le même prix, l'ensemble du domaine d'une centaine d'hectares à Jules-Constant Champion à Reignac. Les petits-enfants de ce dernier, avec leur mère, cédèrent Villiers le 10 septembre 1971.
Une chapelle y était signalée en 1776 et en 1787.
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