Nazelles-Négron - Mondomaine

Historique du nom: Mondomaine (1579, 1583, 1600, 1674, 1701, 1728, Archives d'Amboise, Notre-Dame en Grève et Saint-Florentin), Mondomaine (1729, acte Mouys/Tours), Mondomaine (1729, Archives d'Amboise, Notre-Dame en Grève et Saint-Florentin), Mondomaine (1733, Archives 37, 3B16), Mondomaine (1770, acte Guiot/Noizay), Mondomaine (1781, Archives d’Amboise, Saint-Florentin Mondomaine (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Montdomaine (1809, Cadastre de Nazelles E2), Montdomaine (1945, Cadastre de Nazelles), Château de Mondomaine (2013, Carte IGN).
Ce fut un fief et une seigneurie. En 1579 et en 1583, Jean de Falaise (ou de Falaize) était qualifié de sieur de Mondomaine. En 1600, c'était Pierre Denis, écuyer, qui était sieur de Mondomaine à la suite de son mariage avec Hélène de Falaise, le 8 juin 1595. Le 7 novembre 1638, Jean Denis, second du nom, reçu Mondomaine en héritage. Il transmis sa propriété à son fils, Jean III. Fourrier du roi, celui-ci se maria, le 7 septembre 1682, à Marguerite Boursier. De leurs sept enfants, cinq sont encore vivants pour liquider leur succession le 25 janvier 1729. En tant qu'aîné noble, Jean IV reçut Mondomaine. Le 30 août 1729, il se maria à Marguerite Pic-Paris. Ils eurent au moins un fils, Jean (cinquième du nom) et deux filles, dont l'une, Françoise se maria, le 24 juillet 1764, à Henri de Boyneau. Ancien major des ville et château de Saumur, Jean Denis de Mondomaine comparut, par fondé de pouvoir, à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine. Il mourut sans héritier, à Amboise, le 31 décembre 1799. Sa succession fut partagée, les 25 et 26 juin 1800, entre ses deux nièces et son neveu: Sylvine-Françoise, déjà veuve de Joseph-Alexandre Gilloire, homme de loi à Château-Renault qu'elle avait épousé le 24 novembre 1791; sa sœur Antoinette et Louis-Henri, chef élu du 73e régiment du Grand Fort de Saint-Domingue où il devait finir ses jours. Antoinette étant aussi décédée, Mme veuve Gilloire était seule propriétaire quand elle en vendit la nue propriété à Alexandre-Claude Ouvrard de Martigny, lieutenant-colonel de la Légion portugaise, le 10 août 1811. Elle s'en réservait la jouissance sa vie durant et recevait une rente viagère de 600 francs. Mais son acquéreur disparu avant elle et, le 17 août 1831, à la requête de sa veuve, le tribunal de Tours adjugea la nue propriété de Mondomaine à Jean-Baptiste-Martin-Henri Faré, ancien officier de la Grande Armée, retraité en 1835, et à Marguerite Gournay. Le 20 février 1832, Mme Gilloire lui cédait ses droits usufruitiers moyennant la même rente de 600 francs. Jean-Baptiste Faré fit construire un manoir, de 1832 à 1834, selon les plans de l'architecte Sylvain-Philippe Chasteigner.
La famille Faré possédait toujours Mondomaine dans les années 1990. Le château a été vendu en 2015.


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