Saché - Bécheron

Historique du nom: Bécheron (1404, Archives 37, H816, Prieuré du Relay), Bescheron (1572, Archives de Saché), Bécheron (1584, Archives de Saché), Bescheron (1604, Archives d’Azay-le-Rideau), Bécheron (1609, Archives 37, 146J8), Bescheron (1610, 1626, Archives d’Azay-le-Rideau), Becheron (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Bescheron (1681, Archives de Cheillé), Bécheron (1706, 1721, 1725, 1782, Archives de Saché), Le Becheron (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Bécheron (1813, Cadastre), Becheron (1820, Carte de l'état-major), Bécheron (1963, Cadastre), Bécheron (2014, Carte IGN).
En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 25 livres. En 1464, il appartenait à Jeanne Maurelle, veuve de Michel de la Planche; en 1572, à Jean Brachet, écuyer, archer des gardes du roi; en 1592, à  Renée Heliot, veuve de Jean Brachet; en 1634, à David Dadde, écuyer, qui épousa Marie de Valois, fille naturelle de Charles de Valois, duc d'Angoulème et d'Isabelle de Crécy, et veuve de David de Hazeville, seigneur de Gadencourt; en 1637, à Henri Dadde, écuyer; en 1666-1686, à Charles Dadde, chevalier; en 1721, à François Dadde; en 1725, à Hyacinthe Dadde, chevalier de Saint Louis, capitaine d’une compagnie de marine; en 1750, à Louis Dupuy; en 1782, à Louis Dupuy, fils du précédent, marié à Françoise Foucher. Leur fille, Françoise-Louise-Hélène, se maria, le 17 avril 1782, à François Torterue, procureur et notaire à L'Île-Bouchard. Ils devaient faire donation à leurs trois enfants, le 9 mai 1830. Ce fut Hélène, femme d'Alexis Huré, qui eut la terre de Bécheron. Le 18 novembre 1851, leur fils, Édouard Huré, prêtre, hérita du domaine. Il le revendit le 14 décembre 1851, moyennant une rente viagère, à François Baranger et Françoise Desaché, puis mourut, aumônier des armées, le 11 mars 1856.
Après la mort de Mme Béranger, le 28 août 1860, intervint un premier partage, suivi d'un second en 1893 qui amena un morcellement de la propriété. Mais en 1920, par des acquisitions successives, Mme Barbe en reconstitua l'unité. Par la suite, il y eu deux mutations, en 1922 et 1924.
En 1926, le manoir fut acheté par le sculpteur américain Jo Davidson qui y restera jusqu'à sa mort en 1952. Son fils ainé Jacques y habita de 1953 à 1972. Le 5 décembre 1972, M. de Gravelaine acheta Bécheron, puis le revendit le 12 février 1985.

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