Historique du nom: La métairie du Puy Gaillard (1764, Archives 37, C9), Puy Galant (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Puits Galant (1820, Carte de l'état-major), Le Puits Galant (1832, 1960, Cadastre), Le Puits Galant (2013, Carte IGN).
Le registre des Vingtièmes, à la paroisse de Crouzilles pour la période 1764-1789, contient cette déclaration: Demoiselle Pallu du Vignau à la place de René Pallu du Vignau pour la métairie du Puy Gaillard.
Une vingtaine d'héritiers de René-Nicolas Pallu du Vignau vendirent Le Puits-Galant, les 27 février et 6 mars 1803, pour 10.000 francs, à René Legros et sa femme Françoise Destouches qui firent donation partage à leurs enfants le 7 juillet 1843.
L'une des filles, Rosalie Legros eut la ferme. Elle était veuve de Laurent Barboy quand, le 16 novembre 1851, elle vendit la propriété à Gabriel-Jules Voisine. Celui-ci s'était marié, le 9 avril 1817, à Anne-Alexis Poirier des Bournais. Ils décédèrent, lui en 1854, elle en 1869, laissant deux enfants en indivis: Eugène-Charles et Anne-Thérèse. Cette dernière étant morte à L'Île-Bouchard le 15 novembre 1891, son frère resta seul héritier. Par décret impérial du 22 janvier 1870 et un jugement du tribunal civil de Chinon du 28 février 1872, ils avaient été autorisés à ajouter à leur nom celui de la Fresnaye qui ne fut jamais porté par leurs parents.
Eugène-Charles Voisine de la Fresnaye eut ses biens saisis et vendus à la barre du tribunal civil de Chinon, le 23 septembre 1897: Le Ponceau, Le Puits-Galant et La Sablière furent adjugés à Blanche-Antoinette-Rosalie-Caroline Dubois, veuve d'Edmond-Jacques-Charles de Fadate de Saint-Gorges. Après son décès au château de Vitry-sur-Seine, le 31 juillet 1901, ses enfants échangèrent Le Puits-Galant qui subit une autre mutation le 13 octobre 1975.
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