Historique du nom: La Moussardière (1594, Archives 37, G191), Le Petit Clos (1740, Archives 37, G79, G90, G91), La Moussardière (1747, acte Delaporte/Tours), La Moussardiere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Moussardière (1789, Archives 37, G174), La Moussadière (1791, Archives 37, 1Q336, Biens nationaux), La Moussardière (1796, acte Arhambault de Beaune/Tours), La Moussardière (1819, Cadastre), La Moussardière (1820, Carte de l'état-major), La Moussardière (1958, Cadastre), La Moussardière (2014, Carte IGN).
En 1594, La Moussardière relevait partie du fief du Crochet, partie de celui des Cartes envers lequel elle devait 2 sols 6 deniers de rente foncière et 2 setiers de blé froment, mesure du chapitre.
Ce domaine a appartenu à Pierre Martineau, écuyer, seigneur de La Cour, sur lequel il fut saisi à la requête de Michel Baudoin, écuyer, sieur de Guette et de sa femme; Jacques Boyvin, procureur au siège présidial de Tours, posséda aussi La Moussardière. Celle-ci fut partagée entre les héritiers d'Isaac Lepoictevin, apothicaire. Une sentence de 1693 en donna la propriété à Madeleine Levallet des Sablons qui la vendit à Claude Trévant, chantre en dignité et chanoine prébendé de l'église de Tours. Il fit une déclaration pour des prés le 25 février 1701. Il légua la closerie, le 14 février 1716, au chapitre de l'église de Tours dont les registres de comptes du XVIIIe siècle montrent qu'elle était louée par bail à ferme dont le montant, en 1766, était de 360 livres. Le closier, vigneron, était alors Pierre Guiet dit Marin. Le contrat fut renouvelé à sa veuve Marie Bordier, le 24 février 1785, par Benoît de la Grandière et Jean-Baptiste Macé, prêtre, au nom du chapitre pour 9 années ayant débuté au jour de Noël 1783 pour finir en 1792. Le prix fut porté à 370 livres, sommes qui fut versée à la Noël 1788 par François Fournier avec lequel la veuve s'était remariée.
Le domaine fut vendue comme bien national, le 11 juillet 1791, pour 15.000 livres, à Jean Leconte. Il le revendit, le 19 juillet 1792, à Louis Parayer. Le 27 avril 1796, il céda la closerie, avec seulement les bâtiments et quatre parcelles de vigne, moyennant une rente viagère de 36 setiers de blé qui serait éteinte au décès du vendeur. Or celui-ci, le 7 juillet 1798, avec l'accord des acquéreurs, considéra le contrat comme purement et simplement résilié à compter de ce jour. Les preneurs Athanase Chabot et Madeleine Avena, son épouse, qui payèrent 500 livres sur les arrérages, avaient un mois pour quitter les lieux. Louis Parayer retrouvait ainsi l'intégralité de sa propriété qui changea par la suite plusieurs fois de mains: le 25 octobre 1800, le 8 août 1813 avant d'être acquise, le 15 août 1844, par Antoine Blin. Dès le 3 juin 1845, celui-ci la transmettait à sa fille Julie-Edmée, femme de Jean-Charles Rupp. Le ménage s'en sépara le 8 février 1857 au profit de M. et Mme Joly-Goupy dont les descendants en gardèrent la possession pendant 122 ans jusqu'à une nouvelle vente, le 16 février 1979.
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