Historique du nom: Millé (1532, Bibliothèque nationale), Milly (1576, acte Perdriau/Tours), Millé (1590, 1598, Archives de Bréhémont), Milly (1609, Archives de Rivarennes), Millé (1615, Archives de Bréhémont), Millé (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle
de Chinon), Milly (1644, acte Portais/Tours), Milly (1646, 1650, 1663, 1665, 1670, Archives de Bréhémont), Milly (1698, acte Douault/Langeais), Milly (1699, acte Froger/Luynes), Milly (1754, acte
Castel/Luynes), Milly (1780, acte Suteau/Luynes), Milly (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Milly (1791, Archives 37, 1Q92, Biens nationaux), Milly (1813, Cadastre), Milly (1820, Carte de l'état-major), Milly (1940, Cadastre), Milly (2016, Carte IGN).
Ce fief relevait de Rivarennes, à foi et hommage lige, 40 jours de garde et, à chaque fête de saint Louis, un collier de lévrier garnie d'une laisse de soie de cheval. En 1480, il appartenait à Urbain de Vonnes; en 1530, à François de Maraffin, écuyer; en 1560, à Macé Proust; en 1586, à Jean Proust; en 1610, à Louis Proust, marié à Françoise Chevalier, qui vendit le fief au suivant, le 6 juin 1644, pour 700 livres de rente; en 1644, à Jacques Senelle, maître apothicaire à Tours, marié, le 7 avril 1641, à Marie Fourmy, fille de Jean Fourmy et de Marie Proust; en 1658, à Antoine Dalmas, échevin de Tours, par son mariage avec Marie Senelle, sœur du précédent; en 1670, à François Dalmas; en 1696, à Marie et Françoise Barbou; en 1697, à Achille du Gast d'Artigny. La fille de ce dernier, Louise du Gast d'Artigny, vendit le fief aux chanoinesses de Luynes, par acte du 17 novembre 1699. Celles-ci rendirent aveu le 20 novembre 1722 et le 3 novembre 1754.
Le 27 mai 1791, Milly fut vendu comme bien national, pour 38.200 livres, à Jean Vezin. La femme de ce dernier, Françoise Herpin, mourut à Vallères le 22 septembre 1801. D'un premier mariage avec Martin Guillot, elle avait eu une fille, et trois enfants avec Jean Vezin. Le 12 mai 1802, Milly fut scindé en deux moitiés. L'une fut attribuée au père qui, dans les années suivantes, revendit à Charles Herpin, ancien notaire. Quant à l'autre partie, elle fut partagée, le 19 septembre 1802, entre Catherine, épouse de Jacques Chivert, et Pauline, femme de Claude Nau, qui eut le troisième lot incluant le vieux logis.
Cette partie fut revendue, le 31 décembre 1811, à Martin Carré. Le 7 août 1894, Louis Georget et Clémence Solon en firent l'acquisition.
Le logis seigneurial était fortifié et entouré de douves. On y signalait une chapelle. Le seigneur de Milly avait droit de passage au Port-de-la-Madeleine, appelé jadis Port-des-Amyes ou Port-Piballeau.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire