Ce domaine s'est appelé: La Roche (1398), La Roche Ramé (1483), La Roche Ramé (1527, Archives 37, acte notarié de Poitiers), La Roche Rami (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), La Roche Ramé (1784, Archives 37), La Roche Rame (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Roche Ramée (1827, 1957, Cadastre).
Ce fief, valant 34 livres en 1639, relevait du château de Nouâtre. Il avait le droit de haute, moyenne et basse justice. En 1398, il appartenait à Aymar de la Jaille, écuyer; vers 1430, à Jean de la Jaille; en 1472, à un autre Jean de la Jaille; en 1478, à Aymar de la Jaille; en 1497, à un autre Aymar de la Jaille, marié à Catherine de la Touche, et qui eut une fille, Françoise, mariée à François d'Allemaigne, et un fils, mort jeune. En 1527, François d'Allemaigne et sa femme fondèrent une chapelle dans leur château. En 1787, cette chapelle était encore signalée dans Le registre de visite des chapelles du diocèse de Tours. A cette époque, on y célébrait la messe.
Après la mort de François d'Allemaigne et de Françoise de la Jaille, la terre de La Roche-Ramé passa à René de la Jaille qui est cité dans un acte de 1557.
En 1600, Dimanche du Raynier, écuyer, était seigneur de La Roche-Ramé. Il épousa Marguerite Charbonneau dont il eut Marguerite, qui fut mariée, le 5 janvier 1642, à Louis de Tusseau, baron de Maisontiers, seigneur de La Tour-Savary, et Louise, dame de La Roche-Ramé, vivant encore en 1664.
En 1707, Charles Odart, chevalier, seigneur de La Fuye, de Vauguerin et de Paviers, vendit la Roche-Ramé à la famille de Voyer de Paulmy, qui la possédait encore en 1789.
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