Historique du nom: La Tesserie (1581, 1760, Archives 37, G, Prieuré de Pommiers-Aigres), La Tesserie (1744, Archives nationales, T65-66), La Tesserie (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Tesserie (1820, Carte de l'état-major), La Tesserie (1832, 1969, Cadastre), La Tesserie (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait du château de Cravant. En 1581, il appartenait à Pierre de Guyneuf, marié à Simone de Mauléon, fille de Louis de Mauléon, seigneur de Marçay et de Cravant. Leurs descendants s'y succédèrent jusqu'à Pierre de Guyneuf qui comparut le 20 septembre 1667 lors de l'enquête sur la recherche de la noblesse. Il est dit demeurant à Pouzay et seul de son nom. Il maintint sa qualité d'écuyer et justifia de sa noblesse depuis 1510 par son trisaïeul. Il fut inhumé dans l'église, âgé de 71 ans, le 28 mars 1691.
Au début du XVIIIe siècle, La Tesserie est dans les mains d'un marchand de Cravant, Étienne Coulon, sieur du Soleau. Avec sa femme Anne Duchauffour, il vendit La Tesserie, le 18 septembre 1727, à un autre marchand qui semble être mort deux ans plus tard, puisque, après transaction avec ses héritiers, le 14 juillet 1729, sa veuve, Marie Berlaud, en resta seule propriétaire. Elle revendit La Tesserie, le 4 septembre 1737, à Georges de la Soulaye, écuyer, seigneur de Sainte-Cécile en Berry, qui en prit possession le 25 avril 1738. Il rendit aveu le 31 mai 1744 au château de Cravant pour la seigneurie de La Tesserie, chargée de 20 livres de cens, rente noble et féodale. Pour non-paiement de celle-ci, de la saint Michel de 1752 à celle de 1758, il fut cité à comparaître, le 7 mars 1759, devant le sénéchal de Cravant par Alexis Barjot, marquis de Roncée à Panzoult et seigneur de Cravant. Il fut condamné à payer les arrérages et 500 livres de dommages.
Dès l'année suivante, Henri de Mocet, gentilhomme du duc d'Orléans, est cité comme propriétaire de La Tesserie qui passa ensuite à Joseph-Marie de Mocet, chanoine, grand archiprêtre de Saint-Gatien qui mourut en 1775.
Au début du XXe siècle, La Tesserie appartenait à la famille Sourdais qui en garda la propriété jusqu'en 1939. Le 26 octobre de cette année, M. Élie-Léon-Marie Denis, libraire, fit l'acquisition du bâtiment qui était alors en ruines. Le domaine fut de nouveau vendu en 1955.
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