Vernou-sur-Brenne - Château-de-Jallanges

Historique du nom: Chalonge (1213, Cartulaire de l’archevêché de Tours), Jallanges (1471, acte Hardoin/Tours), Jallanges (1536, Archives 37, C634/134), Jallanges (1631, Lettres patentes du roi données à Fontainebleau, enregistrées au parlement le 30 juin 1632 et en la Chambre des comptes le 24 octobre 1643), Jallanges (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), La Chastellenie des Estangs auparavant appelée Jallanges (1643, acte Bellehache/Paris), Jallanges (1654, Archives 37, 165J25), Jalange (1668, acte Le Boucher/Paris), Jalange (vers 1740, État du domaine d’Amboise), Jalange (1754, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Chateau de Cassereau (1765, Carte de Cassini), Jallange (1766, Archives 37, 3B330), Jallange (vers 1775, Archives 37, A7/394), Le château de Jallange (1798, Archives 37, 1Q466/356, Biens nationaux), Château de Jallanges (1817, Cadastre C1+C2), Château de Jallanges (1820, Carte de l'état-major), Le Château de Jallanges (1836, acte Faucheux/Vouvray), Château de Jallanges (1962, Cadastre C1), Château de Jallanges (2014, Carte IGN).
Ce fief fut érigé en châtellenie en octobre 1631 par union avec les domaines de La Galinière, du Rocheron et de Villemereau. Il relevait du château d'Amboise. Au XIVe siècle, la dîme de cette terre était levée au profit de l'archevêque de Tours.
En 1213, Jallanges appartenait à René du Perray, chevalier-banneret; en 1462, à Jean Gaudin, chanoine de Tours; en 1471, à Collas Gaudin; en 1474, à Thomas de Saint-Paul, orfèvre originaire de Genève; en 1485, à Robert le Hodan, du chef de sa femme, veuve de Perrot de Sainte-Marthe; en 1502, à Nicolas Gaudin, argentier de la reine, maire de Tours en 1504-1506; vers 1510, à Jean Ruzé; vers 1515, à Guillaume Barthélemy, contrôleur des finances en Bretagne; en 1520, à Philibert Babou; en 1522, à François de Blanchefort; en 1552, à Michel de Bouillon; en 1575, à Françoise Bertherault, veuve du précédent; en 1617, à François de Bouillon; en 1629, à Jean le Royer; en 1640, à Denis le Royer, conseiller au Parlement de Paris; en 1643, à Jean de Mons, secrétaire du roi; en 1648, à René Peyrat, écuyer, maître d'hôtel du roi, marié à Marthe Le Posson, dont il eut un fils, qui épousa, le 6 janvier 1649, dans la chapelle de Jallanges, Anne Louise Collinet, fille de Paul Collinet, juge-magistrat au siège présidial de Tours. La terre de Jallanges passa ensuite, en 1663, à Françoise d'Esperonnet, veuve de Jean de Peyrat; à Nicolas Lefebvre, conseiller au Parlement de Bretagne (1672); à Claude Lefebvre de la Falluère, écuyer (1696); à Claude Pierre Lefebvre, écuyer (1732); à un autre Claude Pierre Lefebvre de la Falluère (1748); à Pierre Claude Lefebvre de la Falluère, sur lequel elle fut vendue comme bien national, le 28 avril 1798, pour 3.481.000 francs. Les acheteurs étaient Antonin Marc Lefebvre et sa femme Agathe de la Bonninière de Beaumont, sa cousine germaine épousée le 9 décembre 1789. Ils revendirent leur acquisition, le 3 mars 1799, pour 3.442.688 francs 97 centimes, devant Me Mireau à Vouvray, à la communauté Salleys-Delaveau. Le 23 juillet 1808, Jallanges passa à Louis Gabriel, comte de Bizemont, puis, le 2 mai 1836, à Jules Gaspard Amour, vicomte de Contades. Celui-ci étant mort à Paris le 4 mars 1844, Jallanges fut vendu à la barre du tribunal, le 17 juin 1846, à la requête de Julie Valentine de Contades, épouse de Henri Louis Joseph Marie Honoré d'Albert de Luynes, duc de Chevreuse, héritière de son père pour un tiers. Le nouvel acquéreur, Joseph Gailleton décéda au château le 1er octobre 1848, mais sa famille garda la propriété jusqu'en 1919 où elle fut achetée par un industriel, André Maggiar, qui la conserva presque un demi-siècle. Le 15 avril 1966, la société commerciale, industrielle, agricole et forestière de Beaumarchais en devenait propriétaire mais la cédait le 23 août à Jacques Bigot. Celui-ci y aménagea un centre de réadaptation pour enfants dyslexiques et inadaptés scolaires qui y fonctionna durant trois ans. En 1974, le château, à l’exception de la ferme, fut vendu à l'association régionale d'action sanitaire et sociale qui, le 18 février 1977, s'en sépara au profit de la société Raspail Immobilier.

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