Historique du nom: Le Petit Izernay alias La Bouchardière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), Le Petit-Isernay (XVIIe siècle, Archives 37, G, Prévôté de la Varenne), La Bouchardière alias Le Petit Izernay (1728, Archives 37, G447), La Bouchardière (1757, 1759, actes Gervaize/Tours), La Bouchardiere (1766, Carte de Cassini), La Bouchardière (1823, Cadastre P1), La Bouchardière (1844, 1859, actes Robin/Tours), La Bouchardière (1945, acte Monmarché/Joué-lès-Tours), La Bouchardière (1966, Cadastre AZ), La Bouchardière (2014, Carte IGN).
En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 47 livres 9 sols. En 1530, ce fief appartenait à Pierre Forget, receveur général des tailles à Tours et maire de la ville cette année-là; en 1651, à Jacques de la Tremblaye-Robin; en 1697-1730, à Pierre Levasseur, conseiller du roi, élu en l'élection de Tours; en 1759, à Joseph Jean Aubry, conseiller du roi, premier président au bureau des finances de Tours, qui acheta La Bouchardière le 17 juillet, pour 66.000 livres. Nommé maire de Tours le 4 août 1763, il mourut le 10 décembre 1763. Le 5 juin 1764, en l'étude de Me Carreau, Catherine Verrier, sa veuve, vendit La Bouchardière à Bernard Coussillon, conseiller du roi, contrôleur ordinaire des guerres à Tours. Après sa mort, La Bouchardière passa à sont fils, Pierre Bernard Coussillon, canonnier au 5e régiment d'artillerie légère de la République en stationnement à Reims, qui partagea la succession avec sa soeur Rosalie Anne, épouse d'Alexandre Bellegarde, suivant l'acte dressé par Me Juge le 24 août 1799. Il y était précisé qu'il devait payer une rente à Mlle Madeleine Coussillon, fille majeure, sa tante, qui avait prêté 40.000 livres employées à l'acquisition des dits biens. En la même étude, le 29 novembre 1813, il vendit La Bouchardière au comte d'empire, Charles François René Dumas de Polard, ancien capitaine de dragons. Marie Émilie Polard, femme de Philippe Nicolas Jadin qui l'acheta le 11 octobre 1844, la revendit le 26 février 1845 à Claude Antoine Rozet, chef d'escadron d'état-major en retraite, qui y mourut le 7 septembre 1858. Sa veuve, née Élisabeth Boulanger, s'en dessaisit le 5 mai 1860 au profit du ménage Chevrier-Doreau. Pierre Fidèle Chevrier décéda à Tours le 26 mars 1866. Sa femme et ses deux enfants, moyennant 92.000 francs, cédèrent La Bouchardière, le 21 juillet 1867, à Eugène Girard et Isabelle Avenan, son épouse. Celle-ci mourut à Rodez le 26 décembre 1870 et son mari la suivit dans la tombe à Paris le 18 février 1886. Les trois enfants, qui n'avaient accepté la succession que sous bénéfice d'inventaire, finirent par y renoncer. Celle-ci devint vacante , un curateur fut nommé et la propriété mise en vente fut adjugée, le 19 mai 1888, à la barre du tribunal civil de Tours, à Marie Mélanie Bessières, veuve de François Loucy. Le 1er juillet 1897, elle vendit à Louis Alphonse Heurtault. C'était alors un important vignoble. Mais, après la première guerre mondiale, Louis Alphonse Heurtault vendit, le 6 août 1920, à André Pierre Touchon. Dès lors, les mutations vont se succéder en 1926, 1927, 1945 et, finalement, en 1952, La Bouchardière fut acquise par M. Sanson qui la possédait encore en 1979.
Il y existait une chapelle dédiée à saint Claude.
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