Ce domaine s'est appelé: Dorée (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle
de Chinon), Dorée (XVIIe et XVIIIe siècles, Archives 37),
Dorée (1682, Aveu), Dorée (1723, Archives 37), Doré
(XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Douée (1820, Carte de l'état-major),
Dorée (1832, Cadastre), Dorée (1950, Cadastre), Dorée (2013, Carte
IGN).
Ce fief, valant 100 livres en 1639, relevait de Trogues et de L'Île-Bouchard, à foi et hommage simple. En 1527, il appartenait à François d'Allemaigne, écuyer; en 1560, à Gabriel du Raynier; en 1600, à Jacques de Larsay, marié à Lancelonne du Raynier, dont il eut une fille, Françoise, qui épousa, le 7 mai 1605, Louis de Voyer, capitaine de 50 hommes d'armes et seigneur de Dorée, à cause de sa femme. Louis de Voyer rendit hommage, pour ce fief, le 19 août 1624. La terre de Dorée passa ensuite à Louis-Joseph de Voyer, dit le comte de Dorée, lieutenant au régiment des gardes françaises, tué à la bataille de Seneffe, le 11 août 1674; vers 1680, à François Bouilly, commissaire aux saisies réelles, à L'Île-Bouchard; à Louis-Augustin Bouilly, conseiller du roi, grenetier au grenier à sel de Chinon, qui rendit hommage à Louis-François-Armand du Plessis, duc de Richelieu, le 17 avril 1722. Sa veuve, Charlotte Boisnard, rendit aussi hommage, le 24 décembre 1728. En 1790, Dorée appartenait encore à la famille Bouilly.
Une chapelle, dédiée à Notre-Dame, qui dépendait du logis seigneurial, est mentionnée dans le Registre de visite des chapelles du diocèse de Tours, en 1787.
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