Ce domaine s'est appelé: Terra de Murceins, Merceins (1220-1223), Mulceins (1241), Meursains, Mersin (1255), Le Grand Marsmes (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Loches), Le Grand Mersaint (1703, Archives 37), Mursaint, Mersaint, Marsaint (1780, Archives 37), Mersaint (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Grand Mersain (1794, Archives 37, Biens nationaux), Marsin (1820, Carte de l'état-major), Marsin (1831, Cadastre), Marsain (1966, Cadastre), Marsin (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait de Montrésor, à foi et hommage lige. Il avait le droit de haute, moyenne et basse justice. En 1207, il appartenait à Godefroy et à Guillaume de Murceins; en 1214, à Renaud de Mursaint; en 1226, à Godefroy de Mursaint; en 1250, à Guillaume de Mursaint; en 1279, à Guillaume de Villemereau, valet; en 1368, à Guy Guenand, qui rendit aveu au château de Montrésor, le 1er septembre; en 1420, à Perceval de Targé; en 1499, à Andrée de Noizay, veuve de Jean de Blanchefort, qui rendit aveu le 17 juin; en 1520, à Lancelot de la Touche, qui rendit aveu le 18 septembre; en 1593, à Jacques, comte de Montgommery, qui, par acte du 19 mai de cette année, le vendit à Claude d'Argy; en 1617, à Pierre de Renty; en 1703, à François-César de Renty qui, le 12 février de la même année, le vendit à Charles Gigault de Bellefonds, maréchal des camps et armées du roi.
Du logis seigneurial dépendait une chapelle, dédiée à saint Jean-Baptiste, dont l'existence est connue dès le XIIe siècle.
Au XIIIe siècle, le Chapitre de l'église de Tours possédait la dîme de Marsin.
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