Ce domaine s'est appelé: Terra de Aurinniaco (1080, Cartulaire de Noyers, charte 88bis), Auvrinniacum (1100, Cartulaire
de Noyers, charte 103), Auriniacum (1105, 1146, Cartulaire de Noyers, charte 287), Aurianiacum (1152, Cartulaire de Noyers, charte 334), Territorium Avrigniaci (1157, Cartulaire de Noyers, charte 553), Aurigniacum (1159, Cartulaire de
Noyers, charte 569), Aurigniacum (1176, Cartulaire de Noyers, chartes
577, 584, 602), Avrigniacum (1226, Liber compositione), Avrigny (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Avrigny (1791, Archives 37, Biens nationaux), Avrigny (1820, Carte de l'état-major), Avrigny (1827, 1963, Cadastre), Avrigny (2013, Carte IGN).
Vers 1080, Girard, seigneur de Faye, céda ce fief à l'abbaye de Noyers et reçu en échanges des vignes que ce monastère possédait près du château de Faye. Trois ans après, un nommé Renaud Fresluns donna, à la même abbaye, la dîme de ce domaine. Mais, il paraît que les moines de Noyers ne restèrent pas longtemps propriétaire d'Avrigny. Peut-être en furent-ils dépouillés violemment par quelque héritier de Girard de Faye. Vers 1100, on trouve Gosselin, dit le Diable, en possession du fief qui relevait alors d'Aimery d'Avoir, chevalier, résidant dans le Saumurois. Ce Gosselin ayant donné, pour la seconde fois, Avrigny à l'abbaye, cette donation ne fut pas plus respectée que la première. Une charte nous apprend, en effet, qu'en 1105, une dame nommée Ameline, veuve d'un chevalier, Jean Lefranc, décédé à Nouâtre, possèdait cette terre. A son tour, celle-ci la légua aux religieux de Noyers, ce qui donna lieu, plus tard, à des réclamations. Toutefois le monastère, grâce à l'intervention de Hugues de Sainte-Maure, obtint gain de cause et fut déclaré possesseur légitime d'Avrigny qu'il conserva jusqu'à la Révolution.
En 1791, le logis seigneurial et la métairie furent vendus comme biens nationaux, pour 35.000 livres.
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