Historique du nom: Esgrefain (1336, Cartulaire de l’archevêché
de Tours, charte 191), Grand Aigrefin (1544), Aigrefin (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Maillé), Le Grand
Aigrefin (1658, Acte Richer-Tours, Aveu de Jean du Bois), Egrefin (1722, Acte Tousche-Vallières), Egrefin (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Aigrefin (1820, Carte de l'état-major), Aigrefin (1828, Cadastre), Aigrefin (1933, Cadastre), Aigrefin (2014, Carte IGN).
Ce fief, valant 30 livres en 1639, relevait, pour une partie, de l'archevêché de Tours, à foi et hommage lige, et de Rouziers, à foi et hommage simple, pour une autre partie. En 1544, Jean Martinet, valet de chambre ordinaire et brodeur de la reine de Navarre, en devint propriétaire. En 1586, il appartenait à Pierre Goyet; en 1590, à Jacques Goyet; en 1633, à Antoine Chabot, écuyer. En 1658, il fut vendu par les héritiers de ce dernier à Jean du Bois, chevalier, seigneur de Fontaine-Rouziers.
La dîme du domaine d'Aigrefin constituait un fief distinct du précédent et relevait aussi de l'archevêché de Tours. Le propriétaire devait un roussin de service à l'archevêque. Il avait le droit de grande et petite voirie dans le fief principal. Vers 1340, la dîme appartenait à Godefroy de Ligneris, prêtre; vers 1350, à Guillaume de Chance, et, en 1356, à Jean de Limbertière, qui en rendit aveu dans le cours de cette année.
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