Historique du nom: La Forêt (1639, Rôle
des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), La Foresterie (1820, Carte de l'état-major), La Foresterie (1837, Cadastre). Ce lieu ne figure plus sur le cadastre de 1953 et sur la carte IGN de 2014.
Ce fief, valant 7 lives et 4 sols en 1639, relevait de Marmande. Georges Aubert, seigneur du Petit-Thouars, exempt des gardes du corps du roi, fils de Jean Aubert, seigneur de La Normandelière, rendit hommage, le 24 juillet 1638, pour le fief de La Foresterie. Il fut tué, en 1648, à la journée des barricades. En 1642, il avait épousé N. de Buisine, dont il eut: Louis, officier au régiment de Picardie, décédé en 1665, et Georges, second du nom, seigneur de La Foresterie, du Petit-Thouars et de Saint-Germain, marié, en premières noces, à Jeanne-Esther-Philiberte de Rochu, et, en secondes noces, à Julie-Catherine de la Haye.
Georges II mourut en octobre 1720, laissant plusieurs enfants, entre autres, Georges III, qui suit, et Jean-Baptiste-Auguste, seigneur de Rassay.
Georges Aubert, troisième du nom, seigneur de La Foresterie, du Petit-Thouars et de Saint-Germain, major au régiment de Brest, lieutenant du roi dans les villes, châteaux et pays de Saumur et Haut-Anjou, rendit hommage, pour le fief de La Foresterie, le 30 octobre 1735. Il mourut en 1762. De son mariage, contracté en 1723, avec Hyacinthe-Céleste Blondé de Messemé, il eut plusieurs enfants, entre autres, Louis-Henri-Georges, maréchal des camps et armées du roi; Hyacinthe-Louis et Marie-Madeleine-Suzanne, chanoinesse du Chapitre noble de Salle-en-Beaujolais.
Hyacinthe-Louis Aubert et Marie-Madeleine-Suzanne possédaient La Foresterie en 1789. A cette époque, la justice de ce fief était rendue par le sénéchal d'Orval.
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