Historique du nom: La Fuye
de Champeigne (1518, Archives 37, G409), La Fuye
de Champeigne (1529, Archives 37, G968), La Fuye de Champagne (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Fuye de Champaigne (1787, acte Gervaize/Tours), La Fuye (1796, acte Gervaize/Tours), La Fuye de Champeigne (1820, Carte de l'état-major), La Fuye de Champeigne (1827, Cadastre), La Fuie de Champeigne (1935, Cadastre), La Fuye de Champeigne (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du Plessis-Savary, à foi et hommage lige, et 60 sols à muance de seigneur et de vassal. En 1529, il appartenait à Guillaume Fortier; en 1540, à Jacques Fortier qui rendit hommage le 22 avril; en 1599, à Henry et Charles Fortier; en 1685, à Henri Piozet; en 1787, à Charles Piozet de la Valette qui avait épousé, par contrat du 8 mars 1734, à Villentrois, Marie-Madeleine Rabotteau, de ce mariage naquit une fille, Marie-Catherine mariée à Jean-Baptiste Soubeyran du Vernet, contrôleur des actes à Loches; en 1785, à Jean-Joseph-Gatien Soubeyran du Vernet, bourgeois de Tours qui vendit ce domaine, le 3 octobre 1787, à François Roussereau, avocat au Parlement et bailliage et juge présidial de Tours, puis juge au tribunal civil de Tours, ce dernier eut, de son mariage avec Anne-Claire Ledet, une fille unique, Julie-Claire; en 1826, Julie-Claire Roussereau qui épousa, le 24 décembre, Georges Archambault, docteur en médecine, maire de Loches de 1841 à 1846.
Devenue veuve, Julie-Claire Archambault partagea ses biens, le 13 septembre 1873, entre ses deux enfants Georges et Caroline-Louise-Pauline, épouse de Jean-Baptiste-Marie, comte du Châtel. Cette dernière procéda, avec sa mère, le 31 janvier 1880, à un échange avec Joseph Bardou, cultivateur à Morillon (à Azay-sur-Indre) et sa femme, Adeline-Mélanie Thibault, qui recevaient la majeure partie de La Fuye-de-Champeigne.
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