Saint-Cyr-sur-Loire - La Grenadière

Historique du nom:
La Grenadière (1651, 1690, 1786, Archives 37, C394, C395, C396), La Grenadière (1731, acte Gaudin/Tours), La Grenadière (1811, Cadastre A1), La Grenadière (1877, acte Lasalle/Luynes), La Grenadière (1972, Cadastre), La Grenadière (2014, Carte IGN).
Ce domaine relevait du fief de Chaumont selon des déclarations féodales faites le 5 mars 1651 par Michel Chartier, le 30 mars 1690 par Michel Belon, le 20 juin 1786 par François Renard.
Au début du XVIIIe siècle, La Grenadière était une possession de la famille Frémon dont l'un des fils, qui en avait hérité en 1728, Claude Frémon, négociant à Saint-Domingue, la vendit, le 20 janvier 1731, à Vincent Barbet, négociant à Tours, pour 3.596 livres. Les enfants de ce derniers s'en séparèrent, le 5 février 1786, au profit de François Renard et Jeanne Huau. Leur fille, Jeanne Françoise, qui la recueillit dans leur succession, le 29 novembre 1799, était veuve de Gabriel Coudreux quand elle fit donation de ses biens, le 19 avril 1831, à ses deux petits-enfants. La Grenadière, avec une maison place d'Aumont, fut attribuée à la fille, Amédée, qui se maria à Paul Masson de Longpré, conservateur des hypothèques. Ce fut Mme Coudreux mère qui loua à Balzac en 1830.
Après le décès de son épouse, M. de Longpré, qui était alors en poste à Vervins (Oise), et sa fille Marie mirent en vente La Grenadière en 1860. Au Nord, se trouvait une vaste propriété appelée La Haye-Bodin ayant appartenu aux religieux de Marmoutier sur lesquels elle avait été vendue, le 1e février 1791, à Joseph Jacques Blot. Le 31 juillet 1860, le fils Jacques François Blot et sa femme Victoire Caroline de Luzy achetèrent La Grenadière qui fut ainsi unie à La Haye-Bodin dont le nom disparut au profit de La Grenadière. Sur son emplacement, où existait auparavant un pavillon Louis XV doté d'un escalier monumental à double rampe semi-circulaire, Louis Blot et Louise Ernestine Dhomée construisirent un château. Le parc fut dessiné par Bülher, le paysagiste du jardins des Prébendes.
La maison de La Grenadière fut habitée en 1830 (avec Mme de Berny) et 1832 par Honoré de Balzac, de 1836 à 1839 par le chansonnier Pierre-Jean Béranger et en 1869-1870 par le peintre Jean-Charles Cazin.


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