Historique du nom: Monachis Sancti Jovini (1130, Cartulaire de Noyers, charte 471), Saint Jouin de Faye, Saint Jouin sous Faye (XVIIe siècle), Saint Jouin de Marnes lès Faye (XVIIIe siècle, Archives nationales, H 1, 13702) Saint Jouin de Faye (XVIIe siècle, 37, C600), Saint Jouin (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Saint Jouin (1836, Cadastre). Ce lieu ne figure pas sur le cadastre de 1955 et la carte IGN de 2013.
Cette ancienne paroisse dépendait de l'élection de Richelieu et de l'archiprêtré de Faye-la-Vineuse, diocèse de Poitiers. Par délibération du Conseil des Cinq-Cents, du 28 messidor an VII (16 juillet 1799), elle fut réunie à celle de Faye-la-Vineuse. Par décret du 22 août 1813, l'église fut vendue et il fut stipulé que le produit de la vente serait employé à consolider l'église de Faye. On la démolit totalement en 1834. La cure était desservie par un des chanoines de la collégiale de Faye. Son revenu était peu important. Elle possédait un petit domaine situé à La Coudre, paroisse de Braye-sous-Faye.
A Saint-Jouin, il existait un prieuré indépendant de la cure et qui appartenait à l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes, en Poitou. Il fut desservi, jusqu'au début du XVIIe siècle, par un religieux de ce monastère. Prégent de Nuchèze, chantre de l'église de Saint-Jouin-de-Marnes, était prieur de Saint-Jouin-sous-Faye en 1550. Vers 1610, son revenu fut cédé au Chapitre de Faye qui délégua un de ses membres pour exercer les fonctions de prieur. Le dernier titulaire fut Gabriel-David Bernier (1789). Il avait succédé à Nicolas Gilles, sieur du Perron. Ce prieuré constituait un fief relevant du château de Faye.
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