Historique du nom: Haute Rue (1610, Archives 37, G329), La Haute Rue (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Haute Rue (1791, Archives 37, 1Q89, Biens nationaux), La Haute Rue (1791, Archives 37, 1Q90, Biens nationaux), La Haute Rue (1820, Carte de l'état-major), La Haute Rue (1827, Cadastre), La Haute Rue (1968, Cadastre), La Haute Rue (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait du château de Nouâtre et du fief du Profond-Fossé. En 1610, il appartenait à Louis d'Aviau, chevalier, seigneur de Piolant, gentilhomme servant de la reine Louise de Lorraine, douairière de France, marié à Jeanne Martel, fille de Charles Martel, seigneur de Lamarin, maréchal des camps et armées du roi et gouverneur de Châtellerault, et d'Antoinette de Brussac. Louis d'Aviau eut 2 filles: Louise, femme de Jean d'Armagnac, et Françoise, mariée, par contrat du 14 avril 1628, à Charles-Martin d'Aloigny, chevalier, seigneur de La Groye, d'Ingrandes et de Marigny. Il mourut vers 1635. Le 14 août 1637, sa veuve rendit aveu, pour son fief des Trois-Seigneurs, aux chanoines du Plessis-lès-Tours, propriétaires du fief du Profond-Fossé.
Jean d'Armagnac, chevalier, premier valet de chambre et maître d'hôtel ordinaire du roi, bailli puis gouverneur de Loudun, devint seigneur de La Haute-Rue par suit de son mariage avec Louise d'Aviau. Il eut 2 fils: Jean, chevalier, seigneur de La Motte-Piolant, qui épousa Catherine Deschamps; et Charles, qui fut sous-lieutenant au régiment des Gardes.
L'abbaye de Noyers possédait à La Haute-Rue une métairie qui fut vendu comme bien national, le 20 avril 1791, pour 2.300 livres.
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