Historique du nom: Parfond Fossé, Profond Fossé (XVIIe, XVIIIe siècles, Archives 37, G328, G330, G331, G337), Preffons Foussé (XVIIe siècle, Archives 37, E 188, G320), Profond Fossé (1765, Carte de Cassini), Profond Fossé (1791, Archives 37, 1Q122, Biens nationaux), Le Profond Fossé (1820, Carte de l'état-major), Le Profond Fossé (1831, Cadastre B2+B3), Le Profond Fossé (1964, Cadastre AD), Le Profond Fossé (2013 Carte IGN).
Ce fief relevait de Dorée à foi et hommage simple. En 1377, il appartenait Jacques de Possé; en 1435, à Jean Pelleteau dit Caloche; en 1451, à Hector de la Jaille. Vers 1672, Pierre de Betz vendit Le Profond-Fossé au Chapitre du Plessis-lès-Tours qui le garda jusqu'à la Révolution. En 1785, Antoine Simon était le fermier de la métairie. Il fut vendu comme bien national le 20 avril 1791, pour 34.600 livres, à Pierre François Jacques le Breton de Nueil, trésorier de France à Chinon. Celui-ci mourut le 4 février 1801. Son fils François ayant eu Vonnes et La Chevrière, il est probable que Le Profond-Fossé échut à l'une de ses filles, Adélaïde et Louise Cécile Catherine, épouse de Daniel de Pierres, à Cravant.
En 1831, Le Profond-Fossé appartenait à Martin Arpin, voiturier par eau, et Victoire Néron. Cette famille Arpin en garda la propriété jusqu'en 1907 où, le 22 octobre, Alphonse Arpin et Léontine Durand vendirent à Pierre Jean Marie Bricault, journaliste. Celui-ci étant mort le 31 août 1935, sa veuve et ses deux filles cédèrent Le Profond-Fossé à Ernest Lespagnol. Le fils de ce dernier le vendit, le 10 avril 1972, à M. et Mme Pierre Sassier.
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