Historique du nom: La Ménandière (1536, Archives 37, C634), La Menaudière (1580, 1636, 1644, 1652, 1654, Archives d’Amboise, Notre-Dame en Grève et Saint-Florentin), La Menaudière (XVIe, XVIIe siècles, Archives 37, C336), La Menaudière (1720, Archives d’Amboise), La Menaudière (1725, Archives 37, 3B147), La Menaudière (1729, Archives d’Amboise), La Menaudière (1737, Archives 37, 2C177), La Menodière (1737, Archives d’Amboise, Saint-Florentin), La Ménardière (vers 1740, Archives 37, C633, Etat du domaine d’Amboise), La Menaudrie (1770, acte Bellin/Amboise), La Grande Menaudière (vers 1775, Archives 37, A7), La Menardière (vers 1775, Archives 37, A7), La Menaudiere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Menaudière (1792, acte Legendre/Amboise), La Grande Ménaudière (1808, Cadastre de Saint-Denis-Hors), La Menaudière (1820, Carte de l'état-major), La Menaudière (1823, acte Cristy/Paris), La Ménaudière (1942, Cadastre de Saint-Denis-Hors), La Ménaudière (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait du château d'Amboise, du Temple et de Durdan. En 1523, il appartenait à Philibert Babou qui l'avait reçu en don de la mère du roi; en 1580, à Guy Demons; en 1636, à Hiérôme Gaillard, conseiller du roi et son avocat à Amboise; en 1644, à Jérémie Gaillard, conseiller du roi et son avocat au bailliage d’Amboise; en 1720, à François Delahaye, officier du grand commun de la maison du Roi, sieur de La Menaudière, du Pain et autres lieux; en 1725, à François-Victor Gaillard, contrôleur des turcies et levées de la Loire; en 1737, à Pierre de la Haye, officier vétéran du roi, administrateur de l'Hôtel-Dieu d'Amboise; en 1743, Antoine-Alexandre d'Amboise.
A l'époque de la Révolution, La Ménaudière était la propriété de Louis-François Rocherot, officier vétéran de la maison du roi, dont la succession fut réglée le 9 août 1792. Le Ménaudière fut attribuée à Sylvine et Françoise de Boyneau et à leur frère Louis, ancien capitaine de grenadiers royaux qui décéda vers 1814 les laissant seules comme héritières. Après le décès de demoiselles de Boyneau, les immeubles leur appartenant furent mis en vente sur licitation poursuivie par le légataire universelle de Françoise de Boyneau, Alexis-Jacques-Louis-Marie Lhomme de la Pinsonnière, propriétaire, membre de la Chambre des députés, maire de Civray-sur-Cher de 1815 à 1848, et qui fut créé comte et pair de France par Louis Philippe. Par procès-verbal du 5 août 1832, Amédée-Henri Lhomme de la Pinsonnière fut déclaré adjudicataire pour 30.100 francs. Le 6 octobre 1834, il loua la ferme pour 18 ans, à dater du 1er novembre suivant, à François Monpuy et Rosalie-Anne Denis, pour 1.080 francs payables en deux termes au 1er novembre et le jour de Pâques.
Le 10 octobre 1844, La Ménaudière était achetée, pour 53.000 francs, par Charles Janolin, avocat à la cour impériale de Paris qui la céda pour 40.000 francs, le 9 octobre 1858, à M. Quesnot, propriétaire à Tours. Le 14 mars 1864, ce dernier la vendait à titre de remploi de deniers dotaux à Françoise Simonnin, épouse de Léon-Joseph Roland, marquis de Lestang Parade. Une nouvelle vente, pour 65.000 francs donna La Ménaudière, le 27 septembre 1869, à Marie-Stanislas-Joseph d'Aimable et Clotilde-Henriette de la Fons de Plesnoye, demeurant au château de Bellaing, commune de ce nom, canton de Valenciennes, puis le 28 août 1874, à M. Fort, docteur en médecine à Montevideo, enfin le 8 novembre 1884, à Ernest Razy, conseiller référendaire à la Cour des Comptes et à sa femme, Jules-Marie-Olympe Janolin. Celle-ci décéda le 5 novembre 1893 à Neuilly-sur-Seine, laissant cinq enfants, ce qui entraîna une adjudication à titre de licitation. Le 21 avril 1893, Maurice Razy, lui-même conseiller référendaire à la Cour des Comptes, fut déclaré adjudicataire à l'audience des criées du tribunal civil de la Seine. Le 29 octobre 1928, il vendit La Ménaudière à M. Espérance Hulin.
En 1675, il existait une chapelle dédiée au Sacré-Cœur dans le logis seigneurial.
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