Historique du nom: La Millotière (1556, 1567, Archives 37, G958), La Milletrie (1646, Archives de Benais), La Miltrie (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Milletrie (1829, 1934, Cadastre), La Milletrie (2016, Carte IGN).
En 1646, ce fief appartenait à René Perroux; en 1556, à Jean Gautier, conseiller du roi, trésorier des guerres, marié à Anne de Troyes. En 1567, Jacques de Perrouin le vendit à Pierre de Laval, baron de Lezay. En 1829, ce domaine était la propriété de Louis-Aubin de Louy. Ce dernier avait épousé Adélaïde-Magdeleine-Cécile de Follin qui avait reçu par son contrat de mariage dressé par Me Reuffé, notaire à Restigné, le 16 septembre 1795, le château de Louy. Louis-Aubin de Louy mourut le 14 février 1835, laissant un fils unique, prénommé comme lui, qui décéda célibataire au château de Louy le 14 avril 1857. Un acte dressé par Me Robin à Tours, le 17 août de la même année, attribua, après transaction, Le Milletrie à ses cousins Adrien-Louis Nau de Noizay et sa sœur Églantine Zoé, veuve du comte de Montlivault, ainsi qu'au baron de Cassin, demeurant avec son épouse, Sidonie Mac-Curtain de Kainlis, au château de Piolant à Dangé. Tous trois vendirent la propriété pour 40.000 francs, le 28 janvier 1860, à Me François-Michel-Félix Biermant, notaire qui la transmit à son fils Louis-Alfred-Félix, également notaire. Ce dernier, qui avait deux filles, leur fit donation le 27 septembre 1909 et La Milletrie, dont il s'était, avec sa femme, réservé l'usufruit, échut à Marie-Madeleine, veuve d'Albert Pergeline. Après le décès du père, survenu le 18 mars 1915, Mme Biermant en tant qu'usufruitière et Mme Pergeline comme ayant la nue-propriété vendirent, pour 35.000 francs, le 18 janvier 1923, La Milletrie. Les acquéreurs furent Alfred-Ferdinand Chauveau et Héloïse Galleau, son épouse. Revendue par eux pour 125.000 francs, le 18 mars 1938, La Milletrie le fut de nouveau le 19 janvier 1944 pour 580.000 francs et les 21 et 27 décembre 1957, pour 2 millions d'anciens francs. Quelques années plus tard, elle fut saisie et vendue à l'audience des criées du tribunal de grande instance de Tours, le 21 mars 1961. Une nouvelle adjudication judiciaire, le 30 septembre 1966, en a donné la propriété à M. et Mme Pierre Fréon, professeur à l'université de Paris.
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