Noyant-de-Touraine - Le Ruau-Persil

Historique du nom: Rivum Petrosum (1089, Cartulaire de Noyers, charte 184), Le Ruau Persil ou La Persillière (XVe siècle, Dom Housseau), Le Ruau Persil (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Le Ruau Persil (XVIIIe siècle, Archives 37, E163), Le Ruaupersil (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Ruau Persil (1820, Carte de l'état-major), Le Ruau-Persil (1827, Cadastre), Le Ruau Persil (1946, Cadastre), Le Ruau (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait de Sainte-Maure, à foi et hommage lige, et 40 jours de garde. En 1448, il appartenait à Raoullet d'Espinay, écuyer; en 1485, à Hector de l'Espinay, marié, le 25 octobre, à Jeanne Voyer de Paulmy, fille de Pierre Voyer et de Marguerite de Betz; en 1530, à René de Chergé, écuyer, marié à Françoise de la Jaille; en 1545, à René de la Rochefoucauld, marié à Françoise de Chergé, fille du précédent; en 1565, à Jean de la Rochefoucauld, capitaine au régiment de Tiercelin; en 1582, à René de la Rochefoucauld, écuyer tranchant de la reine, marié à Anne Gillier; en 1612, à Étienne Pallu, maire de Tours; en 1660, à Bertrand Pallu, lieutenant du roi, fermier général, marié à Marie Varice; en 1702, à René Pallu, fils du précédent, conseiller au parlement de Paris, décédé en juin 1740; en 1740, à Bertrand-René Pallu, conseiller au parlement de Paris, marié à Élisabeth-Cécile de la Vieuville; en 1763, à Jean-Antoine Vallois, écuyer.
Dans le logis seigneurial, il existait une chapelle constituant un bénéfice et de laquelle dépendait la métairie du Champ-de-Grelet. En 1760, cette chapelle était desservie par Louis-Jacques Devezon; en 1790, par Louis Martin.

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