Historique du nom: Salvaticum (1069, Cartulaire de Noyers, charte 61), Salvaticum (1086, Cartulaire de Noyers, charte 136), Salvagiacio (1088, Cartulaire de Noyers, charte 163), Salvagiacum (1089, Cartulaire de Noyers, charte 176), Salvagia de Rosaria (1090, Cartulaire de Noyers, charte 195), Salvagiacum (1098, Cartulaire de Noyers, charte 263), Salvatici de Rosaria (1101, Cartulaire de Noyers, charte 292), Salvagiaticum (1101, Cartulaire de Noyers, charte 296), Salvagium (1109, Cartulaire de Noyers, charte 368), Salvagio (1114, Cartulaire de Noyers, charte 403), Salvagio (1123, Cartulaire de Noyers, charte 463), Salvagio (1124, Cartulaire de Noyers, charte 445), Salvagio (1124, Cartulaire de Noyers, charte 447), Sauvage (1784, acte Forest/Nouâtre), Sauvage (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Sauvage (1791, Archives 37, 1Q88, Biens nationaux), Sauvage (1791, Archives 37, 1Q90, Biens nationaux), Sauvage (1820, Carte de l'état-major), Sauvage (1827, 1933, Cadastre), Sauvage (2014, Carte IGN).
Ce fut un fief et un prieuré. Le fief relevait du château de Nouâtre, à foi et hommage simple, et 2 sols 6 deniers de service, selon un aveu rendu le 18 mai 1461 par Macé André, écuyer.
Vers 1055, Mery de Pussigny et sa femme donnèrent le moulin de Sauvage à l'abbaye de Noyers. Vers 1089, le nommé Oger donna à l'abbaye de Noyers un terrain qu'il possédait à Sauvage. Peu de tempes après, le même personnage ajouta à ce don celui de 8 arpents de terre situés au même lieu ainsi que des près.
Le prieuré de Sauvage appartenait à l'abbaye de Noyers. De ce prieuré dépendait une métairie qui devait à l'abbé une rente d'une mine de froment, 3 sols et 5 deniers de cens. Le moulin et la métairie furent vendus comme biens nationaux, le 19 avril 1791, pour 30.000 livres.
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