Tours - Saint-Sauveur

Historique du nom: Sancti Salvatoris (994, Charte d’Eudes, comte de Tours), Aumosmerie ou Hospital de Pontcher (1212, Archives 37, H739), La Trinité de Pont Cher (1314, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 205), Pont Cher (1314, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 205), Frère François Bochel (1573, Archives 37, H739), Le Prieuré de Saint Sauveur lès Tours (1594, Archives 37, H739), Saint Sauveur (1647, Archives 37, H739), Le Prieuré de Saint Sauveur (1741, Archives 37, H740), Le Prieuré de Saint Sauveur (1743, Archives 37, H740), Le Prieuré de Saint Sauveur lès Tours (1768, acte Delaporte/Tours), Prieuré de Saint Sauveur lès Tours (1781, Archives 37, G11). Saint-Sauveur (1227, Archives 37, H739, E740), Saint Sauveur (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Saint Sauveur (1820, Carte de l'état-major), Saint Sauveur (1823, Ordonnance royale, Archives nationales), Saint Sauveur (1823, Cadastre de Beaumont-lès-Tours), Saint Sauveur (1864, acte Scoumanne/Tours), Saint Sauveur (1965, Arrêté Préfectoral), Saint-Sauveur (2014, Carte IGN).
En 1212, ce lieu était appelé aumônerie ou hôpital de Pontcher. En 1227, Pierre Michel, bourgeois de Tours le donna aux religieux de l’ordre de la Sainte-Trinité et de la Rédemption des Captifs qui en firent un prieuré. En 1258, le pape accorda des indulgences à ceux qui visiteraient l'église le jour de la Trinité. Au XVe siècle, on y établit une confrérie dite de l'Esclavage et de la Sainte-Trinité, qui existait encore en 1790.
Le prieuré de Saint-Sauveur relevait du fief de Saint-Lazare. Une déclaration féodale du 22 novembre 1741 signale que cette propriété avait une étendue de 4 arpents.
Les prieurs furent, entre autres: Jean d’Évreux, 1437; Pierre Colin, 1513; Nicolas Loisel, 1518; Jean Manoury, 1526; Nicolas Crestey, 1539; Gilles Tanchou, 1555; François Bochel, 1573; Charles Thomas, 1594; Severin Lorin, 1630; Denis Mondolot, 1647; Jean Petitpas, 1665; Joseph Denisy, 1684; Robert Hardouin de Valombre, 1696; N. de la Salle, 1701; Denis Marie, 1705; Zacharie Gaudineau, 1709; Sébastien Mallet, 1711; Nicolas Dagnaux, 1723; Étienne Vapaille, 1728; Charles Lecoq, 1735; Ambroise Begien, 1739; Claude Girardon, 1746; Claude Mathé, 1753; Barthélemy de la Rue, 1763; Charles de Montour, 1772; Jean de Montour, 1786; Gatien Brunet de Capiaumont, 1787.
Le prieuré possédait la closerie de Chairsalle ou de Chairsalé, située dans la paroisse de Joué et qui fut vendue comme bien national, le 4 février 1791, pour 7.025 livres.

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