Ferrière-sur-Beaulieu - La Persillère

Historique du nom: La Persillière (1526, Archives nationales, Z1E1133), La Persillere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Persillère (1820, Carte de l'état-major), La Persillère (1825, 1933, Cadastre), La Persillère (2013, Carte IGN).
En 1753, ce domaine appartenait à Bernard Robin, bourgeois de Genillé, marié à Marguerite Martineau à Ligueil, le 25 septembre 1714, dont il eut un fils, Louis-François, né vers 1726, qui suit; en 1772, à Louis-François Martineau, marié le 4 mai 1762, à Saint-Quentin, avec Magdelaine Bertrand dont il n'eut pas de descendance. Il était directeur de la poste aux lettre de Loches quand il se remaria à Ligueil, à 64 ans, le 12 janvier 1790, à Marie-Victoire Chesnon (25 ans). Elle lui donna une fille, Désirée. Il mourut à La Persillère, à 70 ans, le 9 janvier 1796. Sa femme se remaria, le 28 septembre 1801, à Louis-Fidèle Suzor.
Celui-ci était le troisième enfant de Jean Suzor, neveu de Pierre Suzor, premier évêque constitutionnel d'Indre-et-Loire. Né le 23 mars 1772 et baptisé le lendemain en l'église Saint-Pierre de Beaulieu-lès-Loches, il était veuf d'Anne-Marie Blet, morte en couches le 21 mai 1800. Son petit-fils, Anatole, habitant alors le château de La Folie à Loches, vendit le domaine, le 27 mars 1911, à Germain Audiger qui décéda le 22 novembre 1914, ayant fait donation, le 3 mai 1913, à ses deux filles. Le second lot, comprenant entre autres La Persillère, échut à Rosalie. Celle-ci avait eut de Charles Doucet, dont elle était divorcée, six enfants qui partagèrent entre eux, les 10 et 20 avril 1920. La Persillère fut attribuée aux époux Doucet-Ronce dont le fils vendit le domaine le 22 octobre 1963.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire