Montbazon - La Bréanderie

Historique du nom: La Bréauderie (1661, Archives de Montbazon), La Bréjauderie (1713, Archives 37, G883), La Briandrie (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Bréhauderie (1798, acte Leroux/Montbazon), La Bréanderie (1819, 1952, Cadastre), La Bréanderie (2014, Carte IGN).
Avant 1658, ce domaine appartenait à Thomas de la Roche dont le père, Jean, était marchand ouvrier en soie; en 1673, à Victor de la Roche, fils du précédent. Il était né en la paroisse de Notre-Dame-la-Riche et avait été baptisé, le 22 mars 1647, dans la chapelle archiépiscopale de l'archevêché, son parrain étant Mg Victor le Bouthillier, archevêque de Tours. Devenu marchand bourgeois et administrateur perpétuel de l'Hôtel-Dieu de Tours, Victor de la Roche vendit La Bréanderie, pour 6.000 livres, le 5 février 1701, à Pierre Demousseaux, l'un des fils nés du premier mariage de Jacques Demousseaux.
Prêtre, curé de Montbazon, il passa, le 29 novembre 1705, un contrat de métayage avec Jacques Fourniau, pour l'exploitation de La Brianderie. Le 17 août 1713, Pierre Demosseaux fit son testament. Il mourut le 27 août 1713.
Le partage, effectué le 15 mai 1714, attribua La Bréanderie à Claude Denis et Michel Champion, à cause de sa femme Marguerite Denis, héritière dans la ligne maternelle. Après être restés dans l'indivision quelques années, Claude Denis, marchand, paroisse d'Artannes, et Michel Champion, se partagèrent le logis par acte du 5 mars 1720.
Cependant, l'unité de l'ensemble sembla reconstituée lorsqu'il fut vendu, le 19 juillet 1797, à Perrine Maury, veuve de Charles Charpentier, et François Bénard, boulanger. Tous les deux, le 5 mars 1798, firent partager à nouveau l'édifice en deux parties par Me Urbain Leroux, notaire public à Montbazon. Il fut ensuite procéder au tirage au sort qui donna la moitié Est à François Bénard et l'autre à Perrine Baury. Chacune d'elles allait se transmettre par héritage aux enfants et petits-enfants de chaque famille jusqu'à ce que Louis Mégessier, possédant en 1877 la partie Ouest, reconstituât, en 1912, l'unité du logis, qui fut vendu en 1940. Une autre mutation, en 1976, donna La Bréanderie à M. et Mme Xavier Colson.

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