Historique du nom: Grande Godrée (XVIIIe
siècle, Carte de Cassini), La Grande Gaudrée (1820, Carte de l'état-major), La Grande Gaudrée (1837, 1949, Cadastre), La Grande Gaudrée (2013, Carte IGN).
Ce fief releva jusqu'en 1641, à foi et hommage lige, et deux roussins de service, de Saint-Michel-sur-Loire. Il avait droit de moyenne et basse justice.
En 1396, il appartenait à Pierre Dupuy, chevalier. Sa fille Anne l'apporta en mariage, en 1438, à Pierre d Beauvau, seigneur de La Bessière et du Rivau, qui, blessé à la bataille de Castillon en 1453, décéda trois jours plus tard. Cette branche des Beauvau de la Grande Gaudrée posséda le fief pendant cinq générations. La veuve de Louis de Beauvau vendit, le 29 octobre 1641, cette terre à Claude Bouthillier, surintendant des finances, seigneur de Pons-sur-Seine et, depuis 1634, de Chavigny à Lerné. La Grande-Gaudrée fut dès lors incorporé comme ferme au domaine de Chavigny qui fut acquis, le 16 décembre 1774, par Marie Caillaud, veuve de Jean-Pierre Desmé du Buisson.
Au partage des biens d'Auguste-Jean-Marie Desmé de Chavigny, le 6 janvier 1817, le troisième lot composé de plusieurs fermes, dont La Grande-Gaudrée, fut attribué à l'une des filles, Aimée-Virginie, épouse depuis 1809 du comte Jean-Marie de la Lande. Un de leur fils en hérité en 1846, le capitaine Charles de la Lande qui dix plus tard procéda au démembrement des bâtiments. Une moitié, à l'Est, fut vendue à Pierre Tarrondeau de Couziers et l'autre à René Fillatreau de Chinon. Un nouveau partage en 1876, des mutations successives en 1882, 1883, 1885 et 1891 ne firent qu'aggraver ce morcellement.
En 1972, M. Mamet, professeur de géologie à l'université de Montréal et son épouse ont racheté La Grande-Gaudrée.
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