Historique du nom: La Boitardiere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Bautardière (1779, acte Lamy/Champigny-sur-Veude), La Boistadière (1812, acte Boulard), La Botardière (1820, Carte de l'état-major), La Botardière (1836, 1958, Cadastre), La Botardière (2013, Carte IGN).
A la fin du XVIIIe siècle, La Botardière devait appartenir à Eustache-Louis Poirier, seigneur de Nueil et de Narçay, procureur du roi en l'élection de Richelieu, sénéchal de Champigny où il décéda le 18 novembre 1769. Sa veuve, Catherine Torterue, donna à bail La Botardière, devant Me Lamy, notaire dans cette même ville, à Charles David, le 13 janvier 1770, puis de nouveau le 1er mai 1778. Vincent David prit la succession de son père, le 3 juin 1782, pour la période de bail restant à courir. Catherine Torterue mourut à 80 ans le 12 septembre 1788 laissant quatre enfants: Jeanne-Marie, épouse de Jacques-François Lelot, avocat au Parlement au siège de Richelieu; Jeanne-Angélique; Marguerite-Radegonde et Louis-Bertrand Poirier, seigneur de Nueil et de Narçay. Ce dernier vendit le domaine, le 21 mars 1812, par acte sous seing privé qui fut déposé au rang des minutes de Me Boulard le 13 juillet, avec sa femme Louise-Françoise de Gazeau, pour 25.000 francs. La Botardière passait ainsi à Ambroise Champigny. Son fils, Louis-Abraham Champigny, marié à Marie-Modeste-Célina de Quirit, reçut La Botardière à la suite d'un acte de donation du 29 juillet 1831 suivi d'un partage le 10 avril 1832. Ces derniers vendirent une partie du domaine le 28 mai 1857, puis l'autre le 5 juin 1857 en l'étude de Me Baranger à Richelieu. La seconde allait, pour 14.000 francs, à Jacques Patrin et Jeanne Lejude, son épouse. La première, pour 32.600 francs, était acquise par Vincent Gaudin et sa femme, Marie Quenois.
La famille Gaudin garda sa part jusqu'en 1904 où elle fut achetée les 29 juin et 11 juillet par François Boyer et Louise Pironneau, son épouse.
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