Ce domaine apparait, sous le nom des
Ricordières, dans un titre de propriété du 16 juillet 1515. Au XVIIIe
siècle, la carte de Cassini le baptise Les Grandes-Ricordières.
Ce fief relevait d'Avrillé. Le 16 juillet
1515, Jean Le Saige, marchand mercier à Tours, le vendit au chapitre de
Saint-Venant, pour 130 livres. En 1525, il appartenait à Jean Sorée,
d'Angers; en 1580, à Philippe Sorée, écuyer, conseiller du roi et maître
des comptes à Angers, qui fit bâtir le château en 1585; en 1609, à
François Sorée; en 1653, à Urbaine Sorée, qui épousa Samuel du Bois,
seigneur de Verny; en 1678, à Gabriel de Boislève, seigneur du Saulay;
en 1700, à François de Leslie, capitaine dans un régiment de marine,
chevalier de Saint-Louis, qui épousa Éléonore de Betz de la Hartelloire;
en 1710, à Charles de Leslie; en 1714, à François de Leslie qui céda ce
domaine le 27 mars 1737 à René de Grandhomme, seigneur de Gizeux.
La chapelle dépendant du château fut construite en 1609, par François Sorée, et placée sous le vocable de saint François. En 1730, Jean Galbrun en était chapelain.
Le château entra en possession de la
famille de Contades et fut restauré, en 1825, par André-Nicolas de
Bunault, époux de Henriette-Charlotte de Contades. Par la suite, il a
été, de nouveau, restauré en 1845 par le marquis de Montbrun.
Une exploitation vinicole y fut créée à la fin du XIXe siècle. Mais, au début du XXe, l'épidémie de phylloxéra fit disparaître la vigne.
Une exploitation vinicole y fut créée à la fin du XIXe siècle. Mais, au début du XXe, l'épidémie de phylloxéra fit disparaître la vigne.
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