Historique du nom: Le Vau (1579, 1589, 1630, Archives de Benais), Le
Vau Roset (1674, Archives de Benais), Le Vau (1679, 1700, Archives de Benais), Le Vau Rosete (1710, Archives de Benais), Le Vau Rozet (1716, Archives de Benais), Le Veau ou Le Grand Veau (1793-1794, Archives 37, 1Q, Biens nationaux), Le Vau (1829, 1941, Cadastre), Le
Vau Rosé (2016, Carte IGN).
Au milieu du XVIe siècle, Le Vau-Rosé passa de la famille Cailleau à celle de Berthe par le mariage, vers 1562, de Jean de Berthe avec Perrine Cailleau. En 1589, ce fief
appartenait à René de Berthe, fils du précédent, valet de chambre du roi.
Alexandre de Berthe, écuyer, fils du précédent, épousa, le 14 avril 1610, Françoise Quirit de Vau Richer; en 1666, à Jacques de Berthe, mari d’Élisabeth
Jousselin. Le 24 octobre 1674, cette dernière était dite veuve de Jacques de Berthe. Elle se remaria, le 14 février 1678, dans la chapelle Saint-Gilles à Benais, avec Charles Mélais, écuyer, seigneur de Vauvert, gentilhomme de la vénerie du roi.
En 1690, Le Vau-Rosé appartenait à Jacques de Berthe, marié à Charlotte d'Argy; en 1700, à un autre Jacques de Berthe; en
1725, à Françoise de Berthe mariée, le 10 août 1709; à Louis-François Jousselin, écuyer, seigneur
de Fretay.
Après la mort de Louis-François de Jousselin, les procureurs de Geneviève et Anne Jousselin, demeurant à Savigny-sous-Braye en Bas-Vendômois, vendirent, le 20 janvier 1778, à Louis-René de Jousselin, chevalier, seigneur des Roches, de La Gaucherie, des Dames, lieutenant colonel du corps royal d'artillerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, demeurant en sa terre de La Gaucherie, paroisse de Montilliers en Anjou, pour 26.000 livres dont 6.000 payées comptant en louis d'or: La Maison du Vau Rozet, La Chardonnière, La Landaiserie et la mairie du Vau Rozet.
Désormais, Le Vau-Rosé fut uni à La Roche dont le manoir a totalement disparu. Le seul vestige en est une pierre, insérée dans le vestibule du Vau-Rosé, où figurent les armes des Jousselin.
Louis-Charles-Emmanuel de Jousselin, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, mari de Marie-Louise Hunault de la Chevalerie, recueillit ces biens dans la succession de son père. Le 8 novembre 1815, il vendit à René Goupil de Bouillé: Le Vau-Rosé, La Roche, La Charbonnière, La Landaiserie et La Cave à Benais. Le prix était de 60.000 francs.
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