Artannes-sur-Indre - L'Alouette

Historique du nom: L’Alouette (1650, Archives 37, G683), L'Alouette (1718, acte Gervaize/Tours), L’Allouette (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), L'Allouette (1820, Carte de l'état-major), L’Allouette (1821, 1936, Cadastre), L'Alouette (2014, Carte IGN).
En 1650, Marguerite Castillon, veuve d'Ambroise de la Haye, était qualifié de dame de L'Alouette. En 1718, ce domaine appartenait à Marguerite Despagne, mariée, le 10 avril 1716, à Nicolas Dupoirier, marchand à Tours. Elle l'avait eue en partage, avec sa sœur Anne, de ses parents Charles Despagne et Marie Jahan. Le 27 mars 1766, Françoise Dupoirier, qui en hérita de son père, vendit L'Alouette à Nicolas-Marie Chabelard de la Barre et Marie-Catherine Lecompte. Le 25 avril 1830, Marie-Catherine Lecompte et son fils unique, Nicolas Chabelard, vendirent d'abord la métairie à Louis-René Fey et Martine Juette, puis leur cédèrent le manoir. Le 25 avril 1835.
Louis-René Fey, officier de santé, demeurait alors à Thilouze. Un acte du 14 février 1873 affirmait que sa fille, Sylvine-Alexandrine Fey, possédait le manoir seul. Le 24 septembre 1871, les époux Fey avait vendu la métairie à Jean Berthier, jardinier au château de Loché, et Louise Aubert, sa femme.
Le 20 septembre 1885, Sylvine-Alexandrine Fey vendit le manoir à François Berthelin dont la famille en garda la possession jusqu'au 30 décembre 1936. L'Alouette devint alors la propriété d'Eugène-Adolphe-Berteaux, homme de lettres, conservateur honoraire des monuments de Paris, qui y décéda le 2 janvier 1948 et sa femme, à Tours, le 24 décembre 1957. Leur fils unique vendit le manoir à M. et Mme Monnet et à leur fille, Mme Bungener, le 9 avril 1958. En 1959 et 1962, les premiers rachetèrent à la petite-fille de Jean Berthier, Mlle Desbourdes, la métairie.

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