Historique du nom: La Louaitière (1752, Bail), La Lotière (1820, Carte de l'état-major), La Lotière (1826, Cadastre D2), L’Allouettière (1849, Bail), La Lotière (1883, acte Rouget/Cinq-Mars-la-Pile), L’Alouettière (1947, Cadastre D2), L'Alouettière (2014, Carte IGN).
A la fin du XVIIe siècle, ce domaine appartenait à la famille Guesbin de Rassay. Louis Michel René Guesbin était dit écuyer, seigneur de la Louatière, paroisse d'Athée, près Bléré dès 1697. Fils de Jean Baptiste Guesbin, écuyer, seigneur de Rassay, et de Marie Thérèse Taschereau, il épousa, dans l'église Saint-Ours de Loches, le 18 juin 1704, Marie Harenc, fille mineure du défunt Pierre Harenc, conseiller du roi, maître particulier des eaux et forêts de Loches. Le 3 mars 1706, leur fille Marie Renée fut baptisée en la même paroisse ayant pour parrain son oncle, Jean-Jacques Guesbin de Rassay, conseiller du roi, président et lieutenant général au siège royal de cette ville. Ce dernier mourut trois ans plus tard et fut inhumé dans l'église Saint-Ours le 22 novembre 1709. Il laissait sa femme, Françoise Catherine Odart, veuve pour la seconde fois. Son premier mari, Gabriel Dallonneau, président et lieutenant général examinateur et seul enquêteur au siège royal de Loches, après dix ans de mariage, avait été enterré le 17 juillet 1702. Le 15 octobre 1725, Marie Renée Guesbin se maria, en l'église d'Azay-sur-Cher, avec Jean Isaac du Chesne, écuyer, seigneur du Plessis. Les deux époux, dotés chacun de 300 livres de rente, possédèrent aussi La Louaittière.
Par un bail du 16 mai 1752, Isaac du Chesne loua le domaine, à titre de moitié de tous fruits tant naturels qu'industriels, pour neuf ans, à Louis Hardion et Marguerite Courant de la Martignère. Isaac du Chesne fut inhumé à Chemillé le 1er mars 1770. Dans un document du 1er mars 1773, Marthe Millet, veuve de Martin Bullot, marchand demeurant à Gâtinelle, était propriétaire du domaine. Cette dernière avait eu au moins une fille, Marthe Adélaïde Bullot, qui mourut à Athée le 10 juillet 1804. Elle s'était mariée à Jean Belluot qui décéda la 17 janvier 1819. Le couple avait eu au moins quatre enfants. L'un d'eux, François René, s'était établi marchand épicier à Loches. De son mariage avec Marie Félicité Dugenet, il eut un garçon François Jean, que le grand-père, Jean Belluot, alors âgé de 60 ans, déclara à l'officier civil le 13 novembre 1804. Une fille, Félicité, naquit aussi à Loches le 13 novembre 1806. Le partage des biens de Jean Belluot eut lieu le 19 juin 1820. Un autre de ses fils, Jean Baptiste Belluot, fabricant à Amboise, époux de Véronique Radault, mourut à L'Alouettière le 4 mars 1834, à 61 ans. Lors du règlement de sa succession, la propriété, qui était d'ailleurs donnée comme acquêt de la communauté, échut à sa fille Véronique Victoire, femme d'Hippolyte René Thomas. Le 25 mars 1849, ce dernier donna à bail à moitié fruits, pour neuf ans, la métairie de L'Aloouettière, dont la surface était alors évaluée à 66 hectares 72 ares. Durant plus d'un siècle ses descendants gardèrent le domaine car ce ne fut que le 6 juillet 1950 que l'un d'eux, Hippolyte Louis Alfred Thomas, le vendit.
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