Ce lieu a porté les noms de: Terra Fontaneti
(XIe siècle), Fontenais (1209, charte de l’abbaye Saint-Julien de
Tours), Fontenay-L’Arpenty (1486, 1523 et XVIIe siècle), Fontenay de
l'Arpenty (1536, vers 1740 et vers 1775), Fontenay (XVIIIe siècle, carte
de Cassini), Fontenay (1826 et 1967, cadastre).
Le château de Fontenay, qualifié d'hébergement
dans un acte de 1350, relevait à cette époque de l'archevêché de Tours,
à foi et hommage lige, et un roussin de service, à muance de seigneur.
En 1350, Margot des Quartes, fille de Jehan des Quartes, rendit hommage,
pour ce domaine, à l'archevêque de Tours. Par la suite, ce château
devint un fief qui releva, pour une partie, du château d'Amboise, à foi
et hommage lige, et 15 jours de garde, et pour une autre partie, du fief
des Arpentis. En 1486, il appartenait à Étienne Ragueneau; en 1523, à
Étienne de la Loue; en 1577, à Thomas de la Loue; en 1678, à Georges
Guil; en 1736, à Lucien Bernard, avocat au parlement; en 1737, à Gabriel
Taschereau. Les moulins des Haut et Bas Fontenay, situés sur le
ruisseau des Grandes-Fontaines, dépendaient de ce fief.
Près de Fontenay, on remarque des traces
de la voie romaine qui conduisait de Tours à Bourges. On y voit aussi
les restes d'un aqueduc de l'époque gallo-romaine qui suivait la rive
gauche du Cher jusqu'à Saint-Avertin. Dans cette localité, l'aqueduc
était connu, au XIXe siècle, sous le nom de canal de Beaune. Son entrée, à Fontenay, avait 1 mètre de hauteur sur 50 centimètres de largeur.
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