Chançay - Montfort

Historique du nom: Le château de Montfort (1786, acte Guiot/Noizay), Montfort (1789, acte Guiot/Noizay), Montfort (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Montfort (1796, acte Guiot/Noizay), Montfort (1816, Cadastre), Montfort (1820, Carte de l'état-major), Montfort (1855, acte Tessié Dessablons/Vernou-sur-Brenne), Montfort (1882, acte Tardiveau/Vernou-sur-Brenne), Monfort (1956, Cadastre), Château de Montfort (2014, Carte IGN).
Ce fief fut la propriété de la cure de Chançay. A la fin du XVIIIe siècle, Montfort appartenait à Valentin Loiseau, écuyer, ancien conseiller du roi, lieutenant-général de la police de la ville de Tours. Il avait épousé Marie-Élisabeth Faure et en eut une fille, mariée le 15 juin 1784 à Prudent-Jean Bruley, et un fils, Valentin-Louis-Marie. Celui-ci était encore au collège quand son père mourut à Tours en décembre 1788. Valentin-Louis-Marie Loiseau comparut par fondé de pouvoir à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine en tant que co-seigneur de différents fiefs dont Anzan. Il était à Saint-Domingue quand a eu lieu le liquidation de la succession de son père du 18 avril au 23 novembre 1795. Ce fut son beau-frère, Prudent-Jean Bruley, maire de Tours en 1790, député à l'assemblée législative en 1791, qui fut chargé de gérer ses biens. Montfort fut attribué à Valentin-Louis-Marie, alors que Les Bidaudières allaient à Mme Bruley. Le premier se maria, en 1802, avec Élisabeth-Noël Mercier dont il eut deux enfants: Eugène qui, par son mariage avec Marie Godeau d'Entraigues devint Loiseau d'Entraigues, chancelier d'ambassade, et Flavie, épouse de Louis-René Auvray qui fut maire de Tours en 1865. Ce fut cette dernière qui, au partage des biens de son père, le 28 septembre 1930, reçut Montfort. Le ménage céda le domaine, le 19 juin 1865, à leur fermier, Augustin Fouassier, dont la famille, par héritages successifs, en garda la possession jusqu'en 1938. Le 19 juillet de cette année, Nicolas Mirabaud, directeur de sociétés, l'acheta à Jules Aubert. Le 25 mars 1945, Maurice Mirabaud devint le propriétaire de Monfort. En 1951, une nouvelle mutation transmit le château à Jean Grisard dont les héritiers, en 1972, le vendirent à la société civile du Domaine de Montfort.

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