Historique du nom: La Planche (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Saint-Christophe), La Panche (1764, Gaudin/Tours) La Plance (1775, acte Dreux/Tours et acte Bourdon/Tours), La Planche (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Planche (1795, acte Radault/Tours ), La Planche (1814, Cadastre), La Planche (1937, Cadastre), La Planche (2014, Carte IGN).
Ce fut un fief. Au début du XVIIIe siècle, Michel Roujou de Chaumont était le propriétaire du domaine. Issu d'une famille de soyeux, il était dit contrôleur général des fermes de sa Majesté. Le 24 juillet 1713, sa fille, Anne, se maria avec Étienne Gautier de Migny, et la bénédiction nuptiale se déroula dans la chapelle de la maison seigneuriale de la Planche. Son fil, qui se faisait appelé Michel Roujou de la Planche, prévôt de la monnaie de Tours, se maria à Chanceaux, le 7 novembre 1723, à Françoise Alain dont il eut trois enfants dont un chanoine de Saint-Martin, décédé quand se régla leur succession le 17 décembre 1764. La Planche fut alors scindée en deux moitiés: l'une attribuée à son petits-fils, François-Sylvestre de Houdan des Landes, et l'autre à Michel-Louis Roujou, officier de la monnaie à Tours. Il s'était marié, le 29 août 1764, à Françoise-Marie Chuppeau dont il eut François et Catherine. Leur mère devenue veuve se remaria à Luynes, le 7 novembre 1771, à Alexandre-François Mestayer, fils de Michel Mestayer, lieutenant en l'élection de Chinon, et le 30 mai 1781 racheta à son neveu sa part du domaine. Le 28 novembre 1791, elle revendit celle-ci à Antoine Barré qui, le même jour, acheta aux enfants du premier lit la moitié leur revenant.
Antoine Barré avait une fille, Marie-Françoise, femme de Thomas Valleteau de Chabrefy, écuyer, seigneur de Valmer, Chançay, président lieutenant général au bailliage de Touraine. Le 24 janvier 1789, il avait ouvert l'assemblée électorale de la noblesse de cette province. Il mourut le 8 mai 1792, et son épouse le 9 novembre 1815. Le 23 novembre suivant, un partage entre ses deux fils eut lieu. Thomas-Jérôme eut, entre autres, Valmer et La Planche. Après le décès de sa femme Marie Cabaret, épousée le 16 mai 1807, il proposa à ses deux fils de leur abandonner les fermes de La Milleterie, de L'Oie à Neuvy-le-Roi et La Planche. Cette dernière échut à Thomas, le 2 octobre 1835. Mais celui-ci fut déclaré judiciairement interdit le 9 août 1843. Après le décès de son père, le 22 janvier 1846, on nomma un tuteur pour l’administration de ses biens, qui était, en 1878, Léon-Jean-Marc, vicomte Guicheneuve de Boishue. Ce dernier, au nom de son pupille, vendit La Planche, le 11 août 1878, aux époux Lelarge. Le 25 février 1900, une nouvelle vente donna le domaine à Louis-François Pacqueteau qui mourut à Chanceaux le 27 septembre 1930. Sa veuve fit donation à ses deux fils qui vendirent, le 13 août 1941, à Louis Patault.
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